Massimo Bruno, comme un symbole, terrasse le FC Bruges

Florent Malice
Florent Malice depuis Charleroi
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Massimo Bruno, comme un symbole, terrasse le FC Bruges

Le Mambourg est décidément redevenu imprenable : même le champion en titre brugeois s'y est incliné, permettant aux Zèbres de rebondir une énième fois.

Au Sporting Charleroi, les semaines se suivent et se ressemblent à force de ne pas se ressembler : les Zèbres enchaînent victoire à domicile et défaite à l'extérieur depuis le 29 septembre et les trois points pris face à Lokeren. Et cette fois encore, le Mambourg refera le coup de la forteresse inviolée - et pas contre n'importe qui : contre le champion en titre.

La balade de Vanaken 

Preuve de l'irrégularité zébrée, le onze change à nouveau et cette fois, Mazzù opte pour le jeu : Henen et Gholizadeh sont récompensés de leur belle montée à Ostende. Gabriele Angella, lui, n'intègre pas le onze et on se dit qu'il aurait peut-être fait du bien. Hans Vanaken est en effet laissé honteusement seul à l'entrée du rectangle ; au moment où le meilleur joueur du championnat reçoit le ballon, on sait que c'est but (11', 0-1). 

Penneteau n'est tout blanc ni sur la frappe, ni sur l'action la précédant, qui le voit louper sa sortie ; il sera néanmoins décisif sur un joli tir de Clinton Mata plus tard (30'). Vanaken, lui, se balade, fait admirer son toucher de balle et sa vision du jeu qui n'ont plus rien à faire en Pro League. 

Mais si Henen ne brille pas, bien tenu par Mata, Ali Gholizadeh se met lui en évidence et parvient à faire la différence sur un exploit ; son centre trouve Benavente qui, d'une tête improbable, trompe Horvath (39', 1-1). Le hold-up aurait été complet à la pause si Dessoleil n'avait pas manqué une tête qui devait finir au fond et si Nakamba n'était pas revenu devant Gholizadeh juste avant le coup de sifflet. 

Ali Gâchis et les 40 occases

Mais ce qui aurait ressemblé à un hold-up en première période ressemble à du gâchis en seconde : Charleroi remonte sur la pelouse avec la ferme intention de mettre la pression sur Bruges et propose probablement son meilleur football de la saison. Henen et Gholizadeh se permettent des grigris dont on sait Mazzù peu friand. 

Osimhen, lui, a un impact qui doit laisser des regrets à Bruges, qui a placé 8 millions sur un Rezaei acclamé à sa montée, mais peu vu après. Son compatriote Gholizadeh, lui, donne le tournis à la défense brugeoise mais probablement aussi à son staff et ses équipiers en lâchant un peu trop peu la balle. 

C'est même Kaveh Rezaei qui manque de ponctuer la soirée à thème perse et jouer un mauvais tour à ses anciennes couleurs en trouvant le poteau sur sa seule occasion véritable (77') - et la seule de Bruges en seconde période malgré quelques corners délicatement gérés par Penneteau. 

Comme un symbole, le coup de grâce viendra d'un ex-Anderlechtois : Massimo Brunosi critiqué ces dernières semaines, et pourtant auteur jusque là d'une montée ponctuée de mauvais choix, trompe enfin un Horvath jusque là héroïque et s'offre un bon bol d'air (85', 2-1). Ce Charleroi est décidément une vraie balle magique : il n'en finit plus de rebondir...

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