Exclusif : Benito Raman, enfin heureux : "Ici, on parle foot et on te laisse tranquille"

Benito Raman a longtemps souffert d'une image d'enfant terrible, que ce soit lors de ses passages à La Gantoise ou au Standard. "En Belgique, c'était devenu compliqué de m'épanouir, suite à quelques choses que j'ai pu dire ou faire", reconnaît l'attaquant dans un entretien avec Walfoot. 

Une dernière chance?

"Tout le monde voyait mon transfert à Düsseldorf comme une dernière chance... et beaucoup pensaient également que ça ne se passerait pas bien". Mais ça se passe bien : Raman en est à 3 buts en Bundesliga et reste sur un doublé avant la trêve.

"Je me suis débarrassé du passé et je me suis concentré sur le football", affirme Raman. "J'ai prouvé que j'en étais capable ; certains n'y croient peut-être pas, c'est leur problème".

Si je changeais de club en Belgique, ça en faisait six en autant d'années 

Mais pour ce faire, il fallait quitter la Pro League : "Düsseldorf était le bon choix. Si je signais pour un autre club belge, ça faisait six en autant d'années, c'est trop", concède l'ancien Rouche. "C'est bien pour moi de me lancer dans un nouveau pays. Je ne me suis encore jamais senti mal ici, je peux jouer sans aucune influence négative autour de moi".

Une ambiance positive liée également à la mentalité des gens, estime Raman. "La grande différence par rapport à la Belgique, c'est que chez nous, on parle de ce qui se passe à côté du football. Tu peux être aussi bon que tu veux, on viendra t'ennuyer. La presse ici, en Allemagne, sait quelques petites choses sur les joueurs mais si tu joues bien, c'est to problème", affirme-t-il. "Ici, on te laisse tranquille".