Cas de racisme : sanction particulière pour le Beerschot-Wilrijk

Jordan Horwood
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Cas de racisme  : sanction particulière pour le Beerschot-Wilrijk
Photo: © photonews

Les années passent, les faits de racismes restent du côté du Kiel. La Commission des Litiges d'appel a opté pour une punition peu commune.

Lors de la rencontre face à Westerlo le 18 novembre dernier, le médian campinois Nabil Gandrhi a été confronté au racisme des fans anversois. Le parquet avait demandé une sanction de 2.000 euros pour les Anversois, mais la Commission des Litiges d'appel a opté pour un autre type de sanction.

Pour les trois prochains matches à domicile, le speaker du Beerschot sera obligé de diffuser des messages qui avertissent les supporters des conséquences néfastes du racisme et de l'utilisation des feux de Bengale, a décidé l'instance ce vendredi. 

L'avocat et dirigeant du club Walter Damen n'avait pas nié les faits mais estimait que le Beerschot-Wilrijk n'était pas responsable.

Le département disciplinaire de l'Union Belge a par ailleurs fait remarquer que le Beerschot-Wilrijk était souvent confronté à des écarts de comportement de ses supporters. "Visiblement, les sanctions infligées jusqu'à présent n'ont pas eu l'effet escompté. Le but des sanctions est pourtant d'être dissuasif", souligne-t-on.

Lors de la réception de Lommel United (22 décembre), Westerlo (19 janvier 2019) et Malines (25 janvier 2019), le speaker du stade sera également chargé de faire connaître les lourdes sanctions que risquent le club et les supporters coupables. Si les messages ne sont pas transmis au début de chacune des deux mi-temps, le club sera condamné à une amende de 2.000 euros.

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