Pär Zetterberg : "Il ne faut pas me mettre dans un coin et m'imposer le silence"

Alexandre Fiammetti
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Pär Zetterberg : "Il ne faut pas me mettre dans un coin et m'imposer le silence"
Photo: © photonews

Pär Zetterberg est de retour à la maison après dix ans d'exil. L'ancien chouchou du Parc Astrid débutera en janvier un nouveau bail dans une nouvelle fonction à Anderlecht.

Lors d'un entretien avec nos confrères de Sport/FootMagazine, le Suédois s'est confié sur son rôle au Sporting.

"Je serai tout simplement un membre du staff. Le nouvel entraîneur et son assistant dirigeront les entraînements, j'observerai et je m'exprimerai de temps en temps. On me demande aussi de conseiller les joueurs et de construire une relation de confiance avec eux. Ce qu'ils me confieront, je n'irai pas le raconter à l'entraîneur. Mais ce seront des informations qui pourraient me permettre d'aider le coach", a-t-il indiqué.

"Il y a deux mois, quand Luc Devroe m'a demandé dans quel rôle je m'imaginais à Anderlecht, on est arrivés plus ou moins au même descriptif de fonction : assister les joueurs et l'entraîneur. Je ne me voyais pas passer mes journées dans un bureau et signer des papiers du matin au soir. Je ne suis pas fait pour ça. C'est mieux pour tout le monde que je sois sur le terrain. C'est là que je suis peux être le plus utile pour le club, je crois."

Zetterberg a également évoqué son rôle dans le nouveau comité des transferts. "Que ce soit clair pour tout le monde, c'est à la demande de Michael Verschueren que je ferai partie de ce comité des transferts. Je pourrai donner mon avis sur chaque transfert, même sur un défenseur ou un gardien. Mais est-ce qu'il faudra une majorité simple pour approuver un transfert ? Est-ce que le directeur sportif aura la décision finale ? Tout ça n'a pas encore été décidé. Une chose est sûre, il y aura une cassure avec le passé. À Anderlecht, il y avait toujours une personne qui décidait qui venait et qui partait, ça ne sera plus comme ça. Et pour moi, c'était important qu'on me donne le droit de m'exprimer. Il ne faut pas me mettre dans un coin et m'imposer le silence", a conclu Zetterberg.

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