Découvrez l'Asian Cup: les favoris, les surprises, les joueurs de Pro League...

Découvrez l'Asian Cup: les favoris, les surprises, les joueurs de Pro League...
Photo: © photonews

L'Asian Cup commence aujourd'hui. Une compétition qui ne soulève que peu d'enthousiasme en Europe, mais qui ne manque pas d'intérêt. Quelques joueurs de Pro League y prennent notamment part!

Les favoris 

Difficile de ne pas désigner l'Australie, tenante du titre, comme l'un des favoris à la victoire finale. Mais les Socceroos semblent avoir perdu de leur superbe depuis 2015, date de leur sacre. Tim Cahill, notamment, a pris sa retraite et l'Australie n'a plus été pareille depuis. 

Pour preuve: elle n'est plus la meilleure nation asiatique au classement FIFA, loin de là. Ce titre appartient à l'Iran (39e), auteur d'une solide Coupe du Monde et qui peut compter sur son Eupenois Mortaleza Pouraliganji en défense centrale. Pas d'Ali Gholizadeh ni d'Omid Noorafkan, les Zèbres n'ayant pas été repris, mais quelques stars comme le fameux "Messi iranien", Sardar Azmoun, qui évolue au Rubin Kazan et intéresse l'Europe. 

Mais les deux équipes favorites sont très certainement le Japon, dont la Belgique a pu constater les qualités au Mondial et qui compte les Trudonnaires Wataru Endo et Takehiro Tomiyasu dans ses rangs, et la Corée du Sud, finaliste en 2015 et qui a récemment remporté les Jeux Asiatiques avec son équipe U23 et notamment sa star Heung-Min Son.

Les "belgicains"... et le Belge! 

Si quatre "belgicains" seront de la partie, tous ne seront pas titulaires. Mortaleza Pouraliganji est un pilier de l'équipe d'Iran, Wataru Endo alterne onze de base et banc, Takehiro Tomiyasu fait partie de la "jeune garde" bien vue par le nouveau sélectionneur japonais; mais Danny Vukovic, lui, devrait rester dans l'ombre de Mathew Ryan, vieille connaissance belge également. 

Un autre nom connu, et Belge cette fois, vivra son premier grand test asiatique: Vital Borkelmans. Sélectionneur de la Jordanie depuis l'année passée, il espère surprendre dans un groupe délicat (Australie, Syrie, Palestine) mais ouvert. 

Un pays-hôte qui passe un test 

Cette 17e édition de la Coupe d'Asie se déroule aux Emirats Arabes Unis, état fédéral composé notamment des émirats de Dubaï et d'Abu Dhabi. Quatre villes (et trois émirats) accueillent les rencontres: Abu Dhabi, Dubaï, Al-Ain (émirat de Dubaï) et Charjah (émirat du même nom). Les rencontres auront lieu généralement à 12h, 14h30 et 17h heure belge, en commençant ce samedi 17h par le match d'ouverture opposant les EAU à Bahreïn, à Abu Dhabi. 

Si sportivement, les Emirats n'ont rien à espérer (ils sont 79e mondiaux, derrière par exemple la Chine et la Syrie), ils passent un gros test en tant qu'organisateurs. Récemment, Gianni Infantino insistait en effet sur l'éventualité d'un Mondial 2022 à 48 équipes qui serait élargi au Golfe Arabique; Dubaï et Abu Dhabi seraient à n'en pas douter concernés par quelques rencontres. Une organisation millimétrée enverrait un signe fort à la FIFA.

Et les surprises? 

Les petits poucets sont nombreux en Coupe d'Asie, la palme revenant cette année au Yémen et aux Philippines, qui fêtent leur première participation. Mais certains, malgré un écart de niveau avec les cadors beaucoup plus élevé que lors d'un Euro ou une Copa America, rêvent d'une surprise. 

C'est le cas de la Chine. Les géants démographiques du continent asiatique espèrent que l'investissement colossal placé dans la formation de jeunes talents pourra rapidement porter ses fruits. La Syrie, qui peut compter sur l'un des buteurs les plus prolifiques du Moyen-Orient, Omar Al-Somah (94 buts en 94 matchs!), avait frôlé la qualification pour le Mondial 2018 et veut montrer au monde que le football a survécu à la guerre qui a fait rage dans le pays. 

Le Qatar verra cette Coupe d'Asie comme une répétition générale de "son" Mondial 2022, les émiratis ne disputant plus vraiment de rencontres à enjeu par la suite, étant qualifiés d'office. Akram Afif, le surdoué passé par Eupen, sera l'un des joueurs les plus suivis de la compétition. L'Arabie Saoudite, enfin, manque de qualités intrinsèques, comme on a pu le voir au Mondial, mais dispose d'une réelle expérience internationale (et est triple vainqueur de l'épreuve), tandis que l'Ouzbékistan espère que le seul nom d'Hector Kuper, finaliste de la CAN et Mondialiste avec l'Egypte, suffira à l'exploit. 

Les poules: 

Groupe A: Emirats Arabes Unis, Bahreïn, Thaïlande, Inde 

Groupe B: Australie, Syrie, Palestine, Jordanie 

Groupe C: Corée du Sud, Chine, Kirghizistan, Philippines

Groupe D: Iran, Irak, Vietnam, Yémen 

Groupe E: Arabie Saoudite, Qatar, Liban, Corée du Nord 

Groupe F: Japon, Ouzbékistan, Oman, Turkménistan

 

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