"Il reste cinq finales" : les clichés au rendez-vous à l'approche des playoffs

"Il reste cinq finales" : les clichés au rendez-vous à l'approche des playoffs
Photo: © photonews

Les clubs à la lutte pour le top 6 sentent le stress monter : il ne reste que cinq matchs pour valider son ticket. Cinq... finales ?

On le sait : une conférence de presse est généralement une succession de clichés. Que ce soit dans le chef de joueurs fondus dans le moule d'une communication bien réglée ou même dans celui de coachs qui doivent avant tout penser au bien du vestiaire et éviter es déclarations tapageuses. 

On est en finale

Le nouvel entraîneur d'Anderlecht, Fred Rutten, n'est ainsi clairement pas venu pour faire le spectacle en salle de presse. Le Néerlandais enchaîne les poncifs, répond vaguement aux questions et lorsqu'il a fallu évoquer la série délicate à venir pour Anderlecht, il a brandi le cliché ultime : "Ce ne sont pas deux matchs compliqués mais cinq, ce seront... cinq finales". 

De quoi faire lever les yeux au ciel à toute l'assemblée. Les journalistes sportifs de Belgique devraient à vrai dire tenir un carnet et y noter scrupuleusement chaque banalité de ce genre. Rien que vendredi, aux quatre coins du pays, ils auraient ainsi pu être témoins d'un vrai exploit : après Rutten, ce furent Jess Thorup à Gand et Felice Mazzù à Charleroi qui évoquèrent ces fameuses "cinq finales".

Et s'il n'y avait qu'eux ! Les clichés appelant les clichés, les joueurs eux-mêmes en viennent à utiliser cette expression après les matchs. A classer aux côtés des fameux "C'est le foot", "Il faut aller à la guerre / donner sa vie sur le terrain" (biffer la mention inutile), "Quand on ne sait pas gagner, il faut savoir ne pas perdre" ou encore l'imparable "on prend match par match". Un petit effort... ? 

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