L'Euro 2020 : Symbole des nouvelles générations

Valentin Laudano
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L'Euro 2020 : Symbole des nouvelles générations
Photo: © photonews

A l'image de l'Allemagne, beaucoup d'autres pays ont décidé de se renouveler en faisant confiance aux jeunes pour les qualifications de l'Euro 2020.

Les éliminatoires en vue de l’Euro 2020 ont commencé la semaine passée et on a déjà pu constater beaucoup de changements chez certains pays. Certaines nations gardent quelques joueurs expérimentés dans leur onze, mais on retrouve de plus en plus de jeunes également.

C’est le cas notamment des Pays-Bas, qui avaient déjà fait confiance à leurs jeunes lors de la Ligue des Nations. Emmenés par leurs deux nouvelles pépites, Frenkie De Jong et Matthijs De Ligt, sans compter les expérimentés Van Dijk, Wijnaldum et Depay, les Oranje ont déjà prouvé qu’ils ne seront pas à prendre à la légère. Ils ont remporté le groupe devant la France et l’Allemagne en Ligue des Nations et ils disputeront donc le Final Four en juin prochain.

L’Allemagne a également décidé de se passer de plusieurs cadres pour entamer sa campagne de qualification. Mats Hummels, Jérôme Boateng et Thomas Muller n’ont pas été repris lors du dernier rassemblement. Le onze de la Mannschaft, qui n’a pas souvent été modifié ces dernières années, affichait de nouvelles têtes face aux Pays-Bas, ou en tout cas des moins connues.

Quatre des joueurs (Sane, Schulz, Gnabry, Kehrer) alignés ne figuraient pas dans la sélection de Low au dernier Mondial. Et des joueurs comme Sule, Ginter, Kimmich et Goretzka, présents en Russie, semblent s’affirmer comme de potentiels titulaires.

L’Italie, absente du Mondial, a également décidé de faire appel à ses jeunes. Les Donnarumma, Chiesa, Moise Kean, Nicolo Barella sont les symboles de la nouvelle génération italienne, emmenée par les expérimentés Bonucci et Chiellini.

Sans compter Bernardeschi, Verratti et Jorginho qui prennent de plus en plus de place dans cette équipe. Et la Squadra regorge encore bien de talents sur le banc. D'ailleurs, face à la Finlande samedi, ce sont les deux jeunes, Barella et Kean qui ont offert les trois points à l'Italie.

La Roja de son côté a dû faire avec les départs de Pique, Iniesta et David Silva. L’Espagne, qui reste sur trois grands tournois sans briller, avait clairement besoin de lancer un nouveau cycle. Mais au contraire des autres nations, la Roja a surtout rappelé des joueurs plus vieux mais qui n’ont jamais vraiment bénéficié de temps de jeu auparavant.

Comme c’est le cas de Parejo, le joueur de Valence ou encore Rodrigo et Martinez. Les jeunes Asensio, Saul et Ceballos obtiennent également un peu plus de temps de jeu. Mais Luis Enrique s’appuie toujours sur ses cadres, tels que Busquets, Ramos, Alba et De Gea pour tirer cette équipe d’Espagne vers le haut.

L’Angleterre a également décidé de lancer quelques jeunes dans le grand bain malgré ses bonnes performances à la Coupe du Monde et en Nations League. Lundi soir face au Monténégro, on retrouvait les jeunes Hudson-Odoi (18 ans) et Rice (20 ans) dans le onze anglais.

Quelques jours plus tôt, Jadon Sancho (19 ans) et Benjamin Chilwell (22 ans) avaient aussi eu l’occasion de se montrer, sans parler des Sterling, Alli, Barkley et Kane qui ne dépassent pas les 25 ans mais qui possèdent déjà une grosse expérience au niveau international.

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