Karim Belhocine, coach déçu mais fier : "Mes gars ont tout donné"

Karim Belhocine ne jetait pas la pierre à ses joueurs : "Nous voulions cette cinquième place, mais sommes tombés sur un adversaire coriace. Et quand ils ont fait le 2-1 ... c'est à l'image de notre saison : peut-être sommes-nous trop fragiles pour gagner un match", regrettait le T1 d'Anderlecht. "Mais je refuse de parler d'un problème de mentalité". 

"Dans les semaines passées avec eux, j'ai toujours senti de l'engagement. Mais parfois, quand vous voulez faire quelque chose, le corps ne suit plus. Ca aura été une très longue saison et mes joueurs sont à bout physiquement et mentalement", explique Belhocine. "Une excuse facile ? Je vous dis ce que j'ai vécu depuis des semaines, je vis avec mes joueurs et je sais ce que j'ai vécu. Personne n'a rien lâché", affirme-t-il. 

Une bonne claque 

Anderlecht manquera donc l'Europe, pour la première fois en 55 ans. "C'est une grosse claque au terme d'une saison qui en aura compté beaucoup. Ca me touche, oui, car j'avais à coeur de réussir quelque chose avec mes gars".