Mannaert dévoile le point de non-retour avec Ivan Leko: "A ce moment-là, nous sentions que c'était terminé"

Malik Hadrich
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Mannaert dévoile le point de non-retour avec Ivan Leko: "A ce moment-là, nous sentions que c'était terminé"
Photo: © photonews

Le Club de Bruges va se séparer d'un coach qui lui a rapporté un titre et une deuxième place. C'est quand même atypique pour les Blauw en Zwart. Pour le directeur général Vincent Mannaert, c'était mieux de ne pas attendre l'année de trop.

La décision d'arrêter avec Ivan Leko est tombée tardivement lors des Play-Offs selon Mannaert. Mais les signaux étaient déjà auparavant : “Lors du stage hivernal, j'avais encore un bon sentiment.  Je pensais que nous pourrions rattraper Genk.  Nous avons tout fait pour garder tout le monde.  Pour Wesley, il y avait de l'intérêt de Chine, mais il était d'accord de ne pas y donner suite.  Lorsque Cardiff est arrivé, c'était une toute autre histoire.  Mais nous avons tenu bon."

Gros efforts

Interviewé par Het Nieuwsblad, le directeur général brugeois ajoute que ce n'était pas le seul dossier à gérer : "L'AC Milan a frappé à la porte pour Danjuma.  Il y avait de l'intérêt français pour Dennis.  Nous avons même refusé un transfert de Poulain à Fulham.  Ce qui aurait été un transfert de rêve pour ce garçon de 33 ans.  Il était très fâché et je le comprends.  Mais si nous le laissions partir, nous aurions eu des problèmes avec les autres.  Nous étions convaincus que nous devions revenir sur Genk."

Ces gros efforts ont coûté beaucoup d'argent.  Mais il n'y a pas eu le résultat escompté au bout du compte : "Au lieu de résorber notre retard, l'écart restait le même.  Après la compétition régulière, nous avons parlé avec Ivan.  Nous avons convenu de tenter le tout pour le tout et d'en rediscuter après la saison.  Après la défaite au Standard, nous sentions que c'était terminé.  Aussi de son côté.  L'enthousiasme avait disparu."

Par contre, Vincent Mannaert n'a pas fait mention de l'inculpation du T1 pour blanchiment.

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