Interview Gillet a aimé la Grèce : "L'ambiance là-bas, c'est incomparable"

Gillet a aimé la Grèce : "L'ambiance là-bas, c'est incomparable"

Avant de revenir tout près de la Belgique, Guillaume Gillet a vécu une expérience en Grèce, aux côtés de nombreux autres joueurs belges. Et il est loin d'en garder un mauvais souvenir.

Le fait est assez marquant : alors qu'à l'époque, l'Olympiakos comptait une sorte de "colonie" belge avec Silvio Proto, Björn Engels, Vadis Odjidja et Guillaume Gillet, les quatre sont désormais partis et bien plus épanouis dans leur club respectif. "C'est vraiment regrettable que l'année de cette fameuse "colonie" se soit si mal passée sur le plan sportif", déplore Gillet lorsque nous lui en parlons. Car l'ancien d'Anderlecht, lui, n'a que du positif à dire sur son aventure grecque. 

"Je garde un souvenir fantastique de la Grèce. Je garderai toujours des regrets sur le fait qu'on ait pas été champions alors que c'est une équipe qui doit toujours l'être", pointe cependant le joueur du Racing Lens. "Mais on a vécu la Ligue des Champions, affronté Barcelone, la Juventus ... Ca reste des moments magiques. Et cette atmosphère en Grèce, c'est quelque chose qu'on ne peut pas imaginer par ici", se rappelle Gillet. 

Un public chaud, ça me motive 

"J'ai vraiment adoré cette expérience. Si j'avais pu, je l'aurais prolongée un peu. Mais je suis heureux de voir mes anciens équipiers belges être épanouis et avoir retrouvé la joie de jouer au foot", déclare-t-il. "Là-bas, c'était parfois compliqué, on se retrouvait sur le banc, en tribunes, sans vraie explication". 

Après des expériences en France, Guillaume Gillet vivait là un premier vrai déracinement dans sa carrière. "Bon, en termes de climat, Bastia se rapprochait plus d'Athènes que de Lens (rires). Mais c'était une autre culture. J'ai toujours trouvé les gens très accueillants là-bas, malgré la crise qui a pu toucher le pays. Et en tant que joueurs de l'Olympiakos, on sent à quel point on est idolâtrés du public, on sent le respect et les attentes", explique-t-il. 

Après Bastia et l'Olympiakos, Gillet a désormais découvert un nouveau public chaud : celui du Stade Bollaert de Lens. "Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est mon critère n°1, mais ça me motive, ça me donne de la force de jouer pour un public chaud. J'ai eu de la chance dans ma carrière à ce niveau. L'affluence et le soutien du public ici, à Lens, pour un club de Ligue 2 ... C'est inimaginable. On a beaucoup de chance". 

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