Interview (Exclusif) Sels se rappelle : "Gand, c'était spécial, tout le monde avait peur de jouer chez nous"

Florent Malice
Florent Malice depuis Strasbourg
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(Exclusif) Sels se rappelle : "Gand, c'était spécial, tout le monde avait peur de jouer chez nous"
Photo: © photonews

Matz Sels est au sommet de son art avec Strasbourg. Il y a remporté la saison passée son troisième titre après ceux conquis avec La Gantoise et Newcastle. Le portier est revenu sur ses différentes expériences ...

(Redécouvrez la première partie de l'entretien par ici)

Est-ce que tu retrouves à Strasbourg un plaisir comparable à celui connu à Gand ? C'est peut-être un club plus familial qu'Anderlecht ou Newcastle ... 

J'étais bien à Anderlecht aussi, vraiment. Même si nous n'avions fini que troisièmes alors que le RSCA doit jouer le titre. Ce n'était pas une mauvaise saison, nous nous étions qualifiés pour l'Europe ... De toute façon, ce que tu vis dans un club, tu ne le prévois pas. Tu prends le train qui passe, quand un club te veut tu dois faire un choix. 

Pas de regrets par rapport à Newcastle non plus, par exemple ? 

Je ne vis jamais avec les regrets. C'est le passé et c'est déjà plusieurs années derrière moi ... C'était ma première expérience à l'étranger, j'ai connu des difficultés familiales et je n'étais pas au mieux - même s'il n'y a aucune excuse. J'espère obtenir une nouvelle chance à l'avenir de prouver que j'ai ma place au plus haut niveau. Peut-être pas comme Thibaut Courtois au Real Madrid, mais bon (sourire). 

Laurent Depoitre et Sven Kums ont aussi connu des moments délicats et sont rentrés en Belgique, à Gand. Est-ce que c'est parce que vous formiez surtout un collectif ? Ou Gand forme-t-il trop peu ses joueurs à faire le "grand saut" par après ? 

Ce qu'on a vécu durant deux ans à Gand, c'était vraiment quelque chose de spécial. Le titre, la Ligue des Champions ... Tous les clubs avaient peur de venir chez nous. On se le dit parfois avec Stefan Mitrovic, qui joue à Strasbourg aussi aujourd'hui : c'était quelque chose d'unique. Les supporters se souviennent de nous et seront toujours reconnaissants. Je pense qu'on a tous une forme de nostalgie, je ne dis pas que je veux y retourner (sourire), mais on formait un groupe particulier. C'est peut-être dur de retrouver ça après. Mais après tout, des joueurs de Bruges ou Anderlecht aussi ont du mal et reviennent. 

Tu l'as souligné plus tôt, tu n'as que 27 ans. Te projettes-tu dans le futur ? 

J'essaie d'éviter car tu ne sais jamais, en football. Tu peux te blesser, ton club peut malheureusement être relégué, ta forme peut changer ... J'ai prolongé jusqu'en 2024, ça fait cinq ans : en foot, tu ne te projettes pas vraiment si loin ! Combien de joueurs aujourd'hui font cinq ans d'affilée dans un club ? Très peu, moins qu'avant. 

Bien sûr, je suis ambitieux, on verra si le top absolu est intéressé un jour. Mais comme je l'ai dit : je suis très heureux ici, c'est bien la raison de ma prolongation. 

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