📷 Les supporters belges lancent leur Euro à Saint-Pétersbourg

📷 Les supporters belges lancent leur Euro à Saint-Pétersbourg

À la veille de Russie-Belgique, les supporters belges avaient déjà investi les lieux : à deux pas de la Krestovski Arena, une brasserie locale avait offert une formule "all-in" pour nous accueillir.

Ceux qui s'étaient rendus à Saint-Pétersbourg en 2018 connaissaient les lieux : l'Alpenhaus, sorte de brasserie à la bavaroise où on ne sert la bière que par pinte d'un litre, était de nouveau le QG des supporters des Diables Rouges ce vendredi (et le sera durant toute la phase de poules). Et pour l'occasion, les organisateurs avaient mis en place une formule spéciale : pour vingt euros, les Belges mais aussi les nombreux Russes présents pouvaient manger et boire autant qu'ils le souhaitaient durant toute cette soirée inaugurale de l'Euro 2020.

Malgré l'adversité, ils étaient présents : une grosse soixantaine de supporters avaient décidé de venir assister à Italie-Turquie, match d'ouverture de cet Euro. Si l'ambiance n'est pas la même qu'en 2018, les supporters russes nous gardent dans leur coeur : dès l'entrée, ils demandent photo sur photo, souriants et nous souhaitant bonne chance demain ... 

Les discussions portent bien sûr sur les conditions d'accès un peu ubuesques de cet Euro. "Ca a été difficile de savoir précisément combien de gens venaient, combien avaient abandonné, et ce sera encore plus compliqué de savoir qui vient à Copenhague au vu des conditions", nous confiait Tijs Cools, organisateur du groupe officiel de supporters 1895. 

À nos côtés, Fabrice hésite : "J'ai les deux doses de vaccin, et normalement c'est suffisant pour éviter toute quarantaine au Danemark". On en discute, on hésite, mais renseignements pris, pas de miracle : les normes européennes veulent que la seconde dose doit être reçue quatorze jours avant l'entrée sur le territoire pour être prise en compte, le timing est trop court pour Fabrice. 

Pas pour Natacha, qui ira bien à Copenhague : "J'ai profité d'un désistement en mars dernier pour me faire offrir la première dose plus tôt que prévu, donc ma seconde date d'avril. Oui, j'irai à Copenhague", confirme-t-elle. Elle est la seule parmi les gens qui nous entourent dans ce cas. 

Beaucoup ont préféré profiter des deux matchs à Saint-Pétersbourg pour rester dans la ville des tsars : "Quitte à se farcir une quarantaine au retour, on ne va quand même pas venir ici puis rentrer en Belgique ! C'est une opportunité rare", glisse un fan. "La ville est magnifique et surtout, ici, pas de masques, tout est ouvert, on se sent comme si tout était "normal", ça fait un bien fou", pointe Natacha. C'est globalement le sentiment général, même si Anne, infirmière, semble un peu inquiète. "Ils s'en fichent vraiment du masque, ici. C'est un peu facile d'oublier la situation". 

Après la démonstration italienne, tout le monde quitte les lieux en ayant profité à fond du buffet à volonté. Une drache nationale s'invite à la fête, presque comme un symbole. Par rapport à 2018, l'ambiance est peut-être un cran en-dessous - pas de chants, pas de danses, juste un moment de convivialité comme le Covid-19 en offrait si peu. On imagine que ce samedi, jour de match, tout le monde sera à fond ! 

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