La Russie veut rêver à nouveau, mais y pense tout bas

La Russie veut rêver à nouveau, mais y pense tout bas

Pour qui a connu l'atmosphère du Mondial 2018, difficile d'être enthousiaste face à cet Euro 2020 qui appartient un peu à tout le monde, donc vraiment à personne. Les Russes espèrent s'enflammer ce soir ...

En 2018, les rues de Saint-Pétersbourg étaient en fête, envahies de supporters du monde entier mais aussi de Russes fêtant leur Mondial et s'enthousiasmant pour leur sélection, quart de finaliste surprise. Trois ans plus tard, et malgré une qualification facile, la Sbornaya va devoir regagner le coeur de ses fans. Surtout après des matchs amicaux décevants, même si on nous rappelle à raison que les matchs de préparation de l'avant-Mondial étaient également mauvais pour la Russie.

"Je suis assez d'accord, l'atmosphère est plus terne, notamment à cause de la pandémie. Les tests et les contrôles pour venir en Russie ont un peu refroidi les gens à l'idée de venir", souligne pour nous Galina Kozlova, journaliste sportive russe. Moins de 500 belges seront présents, et on attend notamment 2500 supporters polonais pour les matchs de leur sélection. La Russie, cependant, pourra compter sur 30.000 personnes dans la Gazprom Arena. 

Regagner le coeur des fans 

"Beaucoup de gens restent très intéressés à l'idée de suivre cette équipe", affirme Galina. "Les bars seront remplis, et beaucoup de gens m'ont demandé comment se rendre à la fan-zone du Stade Luzhniki de Moscou (où la finale s'était déroulée en 2018, nda). En 2018, l'équipe nationale avait connu un grand succès, mais ils recommencent de rien et il faudra regagner le coeur des fans", pointe-t-elle encore cependant. 

Le match de ce soir déterminera donc peut-être l'ambiance des semaines à venir. "L'appétit vient en mangeant, donc un bon résultat ou au moins un bon match ce soir et l'intérêt se réveillera", estime Galina Kozlova. "Mais la Belgique est l'un des favoris du tournoi, donc je ne pense pas qu'on puisse rêver, même sans Hazard et De Bruyne. Les joueurs feront de leur mieux, et je veux vraiment croire que le rêve de 2018 continuera, mais la Belgique est sur une autre planète", reconnaît-elle pour conclure. Une chose est sûre : si en 2018, les Diables étaient parmi les chouchous du public russe, ce soir, ils seront en terrain hostile. 

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