Interview "J'avais d'autres options, mais je voulais venir à Anderlecht"

"J'avais d'autres options, mais je voulais venir à Anderlecht"
Photo: © photonews

La condition physique de Philippe Sandler monte en flèche du côté d'Anderlecht. Une première demi-heure contre Hambourg, une mi-temps contre le Fortuna mercredi: le Citizen prêté au Sporting commence à ressentir des fourmis dans les jambes. Et Anderlecht aura bien besoin de lui.

S'il a encore besoin de temps pour être totalement prêt, le jeune Néerlandais pourrait bien être sur la pelouse, dès le coup d'envoi, dimanche au Canonnier. Jouer, c'est d'ailleurs tout ce que souhaite Philippe Sandler. "J'ai été sur la touche six mois l'an dernier en raison d'une blessure au genou. J'ai bien pu jouer quelques rencontres avec les U23 et même deux avec l'équipe A de City." Pourtant pas assez à son goût.  

A 22 ans, le nouvel Anderlechtois découvre déjà, en Belgique, le quatrième club de sa jeune carrière. Il raconte son parcours en quelques lignes. "J'ai été formé à l'Ajax, mais à 19 ans, j'ai dû partir parce que je n'étais 'pas assez bon'. C'est comme ça que je me suis retrouvé à Zwolle où, dès la deuxième année, Manchester City est venu me chercher pendant l'hiver." 

Il aurait déjà pu être prêté l'an dernier, mais sa blessure au genou et l'opération qui suivi ont contrarié ses plans. Il a donc vécu, de l'intérieur, la plus belle saison de l'histoire des Sky Blues. "C'était fantastique. On a tout gagné à part la Ligue des Champions, mais, à 21 ans, tu as surtout besoin de jouer", insiste-t-il.

Le nouveau Van Dijk? Un beau compliment, mais... 

Et c'est, entre autres, pour ça qu'il n'a pas hésité une seule seconde quand son mentor, Vincent Kompany, lui a proposé le défi anderlechtois. "Le choix a été facile. J'avais d'autres options, mais je voulais venir à Anderlecht. Je voulais pouvoir tout jouer pendant une saison, et je crois que ce sera possible ici." 

Mais Philippe Sandler le sait aussi, il arrive en Belgique avec une certaine pression sur les épaules. Comparé à Vincent Kompany, il répond: "Frank Arnsen m'a comparé au jeune Kompany, mais je dois être honnête: je n'ai pas vu grand-chose de Vincent quand il avait mon âge", sourit-il.

Le nouveau Virgil Van Dijk alors? "C'est un beau compliment, mais il faut rester calme. Défensivement, j'ai encore pas mal d'étapes à franchir. Je veux juste bien jouer et voir où ça me mènera. Cette équipe a beaucoup de qualités et je pense qu'on peut construire ici quelque chose de beau." 

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