Jacobs: " Une bonne réceptivité "

Tout a été précipité, c’est normal vu les circonstances. On a été occupé depuis 8h15 ce matin, cela a été une succession d’événements pendant la journée. Mais je pense que l’on s’en est bien sorti. Au niveau du groupe, l’entraînement s’est bien déroulé, il y a une bonne réceptivité. On sent que c’est un groupe qui a besoin d’être mis en confiance, mais c’est un processus qui prendra du temps.

Vous avez donc eu un premier contact avec les joueurs, que ce soit dans le vestiaire ou sur le terrain…

C’est un bon premier contact, mais il est bref. Il faut choisir ce que l’on fait, essayer de précipiter les choses, contrairement à une situation d’avant-saison où l’on a beaucoup plus de temps, notamment en stage de préparation. Cela ne me dérange pas, il faudra simplement choisir ces moments pour essayer de faire passer un maximum de messages, et surtout en fonction d’un premier match qui s’annonce déjà dans 4 ou 5 jours. 

Vous avez retrouvé certaines têtes que vous connaissez…

Oui, mais il n’y a pas uniquement ça. En tant que coach, si vous êtes parachuté dans un nouveau groupe, vous consultez internet pour essayer de mémoriser certains visages qui vous sont moins connus. C’est une phase en deux étapes : mémoriser les visages puis, petit à petit, mettre les noms sur les visages. Mais c’est vrai que je connaissais des joueurs comme Kagelmacher et Pujol, cela facilite la tâche. 

Vous avez également découvert votre staff. Une relation de travail a du s’instaurer rapidement en vu du match de samedi…

En tant que nouveau coach, vous devez pouvoir vous appuyer sur leurs expériences, tant au niveau de ce groupe-ci, pour ceux qui étaient là, qu’au niveau de l’adversaire. Samedi va arriver très rapidement, ça ne sera pas évident, il est donc normal de se baser sur leurs impressions en essayant de mettre son propre accent. 

Vous étiez venus jouer contre le VAFC en match amical au Stade Nungesser en 2007 (3-3). Quel souvenir gardez-vous de cette rencontre ?

C’était mon tout premier match pour Anderlecht ! C’est vraiment le hasard des choses. Je venais de passer du poste d’adjoint à celui d’entraîneur titulaire. C’était une période où bon nombre de joueurs étaient absents pour jouer avec leur pays, comme en ce moment. Mais déjà, pour moi, cela avait été une bonne mise en jambes.