Anderlecht fait la différence grâce à un grand Doku et bat le Benfica (et Svilar)

Anderlecht fait la différence grâce à un grand Doku et bat le Benfica (et Svilar)
Photo: © photonews

Anderlecht a surpris le Benfica devant son public grâce à une première période de haut vol, rythmée par les arabesques de Jérémy Doku.

La jeune garde d'Anderlecht vivait un baptême du feu : après un match à huis-clos face à l'Ajax Amsterdam, c'est cette fois un Estadio da Luz bien rempli qui attend les Mauves, et pour cause : Jonas, idole du public lisboète, range les crampons. Le n°10 sortira après 10 minutes mais sur le terrain restent de sacrés noms du Benfica : Salvio, le solide défenseur central Jardel, le talentueux Grimaldo, le nouveau venu à 20 millions Raul de Tomas et l'ancien petit prince du football marocain Adel Taarabt. 

Pas une équipe totalement A, mais une équipe bien plus "type" que le onze aligné par Kompany : lui-même s'écarte du terrain, place à Milic, Kayembe et Josué Sa (capitaine) dans un trois arrière flexible, mais qui perd un peu pied en début de match devant les assauts de Salvio et Caio Lucas. Roef n'a cependant pas d'arrêt sérieux à faire. Lutonda, côté droit, dans un rôle plus défensif que face à l'Ajax, souffre. 

Le conte de Doku 

Mais si le milieu semble perdre trop de ballons, en reconversions offensives, Anderlecht est meurtrier : d'abord via Luka Adzic, qui fait le mauvais choix après une belle ouverture de Vlap, puis via un Jérémy Doku qui en fait voir de toutes les couleurs à Grimaldo. L'une ou l'autre phase est mal gérée par les jeunes pousses mauves, mais le duo Ait El Hadj - Doku finit par fonctionner et ce dernier force un autobut (35e, 0-1).

Quelques minutes plus tard, le même Doku enrhume encore la défense et force un corner sur lequel Isaac Kiese Thelin place une tête surpuissante (40e, 0-2). Le contraste avec le match face à l'équipe C de l'Ajax est frappant : Anderlecht domine un Benfica qui semble peu inspiré. 

Les retrouvailles de Svilar 

En seconde période, changements des deux côtés avec, chez les Lisboètes, parmi dix (!) changements, l'entrée au jeu entre les perches de ... Mile Svilar, l'ancien prodige d'Anderlecht, qui croise le fer avec ses ex-couleurs pour la première fois. Lui aussi joue gros dans cette préparation estivale car son avenir n'est probablement déjà plus à Benfica. 

Les Portugais reprennent la seconde période avec de l'envie, Anderlecht prend quelques minutes pour retrouver pied, mais Jérémy Doku reste encore un quart d'heure sur le terrain, le temps de convaincre tout le monde. Le rythme se ralentit suite aux changements de tous côtés, mais Benfica se réveille : Jota force Davy Roef à un bel arrêt, puis touche le poteau (65e). Sur un contre quasi-consécutif, le jeune Daskevics hésite beaucoup trop longtemps alors que les Mauves étaient à 3 contre 1. 

Assez logiquement, Benfica recollera au score : Hotman El Kababri laisse trop de libertés à l'ailier gauche portugais qui sert Chiquinho, plus vif que ses défenseurs (1-2, 68e). 

Anderlecht peine à se dégager et Benfica fait rentrer au jeu quelques patrons comme Haris Seferovic, qui part seul à la 77e et ne parvient pas à tromper Davy Roef. Les centres se multiplient mais la défense tient bon  ; de l'autre côté, Svilar est forcé à une sortie en catastrophe devant Dauda. Chose étrange, l'ex-Mauve est ... sorti, un troisième gardien enfilant donc les gants pour la fin de match. 

Avec maîtrise et ... maturité, les Anderlechtois géreront leur avance pendant les dernières minutes de la rencontre, Dauda manquant la balle du K.O. et Roef sortant un superbe arrêt sur une frappe de Rafa Silva pour assurer la victoire. Le puzzle de Kompany semblait ardu après l'Ajax ; s'il est loin d'être terminé, les pièces semblent se mettre en place. 

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