La face cachée d'un roc : Jan Vertonghen évoque pour la première fois ses problèmes psychologiques

La face cachée d'un roc : Jan Vertonghen évoque pour la première fois ses problèmes psychologiques

On ne le répètera jamais assez, les joueurs de football ne sont pas des robots. Le témoignage de Jan Vertonghen l'illustre encore un peu plus.

Après des débuts compliqués, Jan Vertonghen s'est vite imposé comme un patron à Anderlecht. Pilier de l'équipe grâce à ses interventions décidées en défense, le Diable Rouge vit une seconde jeunesse à 36 ans. Pourtant, il restait sur une période très dure à Benfica et lors de la fin de son aventure à Tottenham. 

Dans le podcast Midmid, il déclare que la demi-finale de Ligue des Champions contre l'Ajax (lors de son avant-dernière saison à Londres) lui a causé beaucoup de tort. Il explique ainsi avoir pris de longs mois à se remettre d'un choc avec le gardien André Onana.

"Je me souviens très bien que je ne me sentais pas à 100 % avant ce match. Beaucoup de choses s’étaient passées à l’époque. La combinaison de ce coup énorme et de ne pas me sentir bien m’a fait souffrir pendant encore neuf mois" explique-t-il.

De nouveau bon pour le service à Anderlecht

Vertonghen explique qu'après s'être endormi dans le bus après la finale perdue contre Liverpool, son état s'est encore dégradé : "J’ai été voir à peu près tous les spécialistes, mais aucune explication n’a été trouvée. Je ne pouvais pas aller au restaurant, sous peine de m'endormir en public, je ne pouvais plus supporter la foule".

Avant de poursuivre : "Aujourd'hui, je suis convaincu que je souffrais de problèmes psychologiques. Quand je vois des photos de cette époque, je vois immédiatement que quelque chose n’allait pas. Que mes yeux étaient différents. J’étais aussi souvent à terre". 

Le Diable Rouge explique s'être senti mieux après la pandémie de coronavirus, pendant laquelle il a pu prendre du repos : "C'est bizarre à dire, mais mon salut vient de là. Je me sens bien depuis deux ans, mais je suis vigilant depuis. J'ai le luxe de faire le métier que j'aime, mais je suis également conscient de ce que ces problèmes peuvent signifier pour ceux qui en souffrent". 

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