Imbroglio financier au Standard : 777 Partners et Venanzi se renvoient la balle... et l'avenir du club pourrait être en jeu !

Imbroglio financier au Standard : 777 Partners et Venanzi se renvoient la balle... et l'avenir du club pourrait être en jeu !
Photo: © photonews

Bruno Venanzi, ancien propriétaire du Standard, et 777 Partners n'ont pas encore trouvé d'accord financier concernant le paiement, par ces derniers, de la dernière tranche du rachat des parts au premier. La date butoir est ce vendredi, et rien n'indique que le problème sera réglé.

C'était LA bombe à Liège en ce début d'année 2024 : 777 Partners n'avait pas encore payé toutes les tranches du rachat du Standard auprès de Bruno Venanzi... et l'ancien propriétaire du club pourrait faire son retour si aucun accord n'était trouvé (lire ici).

Et alors que les propriétaires américains ont récemment été mis sous pression par Vasco de Gama, autre club propriété de 777 Partners (lire ici), la pression est encore plus intense concernant le Standard. Sudpresse révèle ainsi que 777 voudrait réduire la somme dûe à Venanzi. 

La date butoir est fixé au 20 avril et le montant dû est de 4 millions d'euros, mais 777 Partners souhaiterait le revoir à la baisse ; en cause, la déduction de frais de gestion pour certains dossiers qui n'auraient "pas été mentionnés" lors du rachat.

Un retour de Venanzi n'est pas à exclure

Ces dossiers, ce serait le redressement fiscal ayant fait suite au Footgate, la vente de droits télés à la banque Raisin (datant de 2021), et le litige entre le Standard et Alexandre Grosjean, que 777 Partners impute à Bruno Venanzi. 

En plus de cette tranche impayée, 777 Partners doit toujours une partie des 3 millions d'euros prêtés par Bruno Venanzi avant qu'il quitte le club. Sudpresse affirme que la clause de retour de Venanzi est bien réelle (777 en a nié l'existence), et l'ancien président aurait plusieurs investisseurs prêts à l'aider s'il récupérait le club (récemment, Sacha Tavolieri évoquait la possibilité d'une revente à un homme d'affaires russe).

Enfin, Sudpresse révèle que les investisseurs de l'ancienne immobilière du Standard de Liège n'auraient également pas reçu le montant dû de cette seconde tranche, montant qui était dû dans la première quinzaine d'avril. Bref : 777 Partners doit beaucoup d'argent, à beaucoup de monde, et tout cela ne sent pas très bon...

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