Europa League : que peut-on espérer des 4 clubs belges ?

Redaction
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Europa League : que peut-on espérer des 4 clubs belges ?
Photo: © photonews

C'est assez rare pour le souligner, quatre clubs belges disputeront les phases de poules de l'Europa League. Mais quelles sont les chances d'Anderlecht, du Standard, de La Gantoise et de Genk d'aller plus loin et de rejoindre les 1/16 de finale ? Qui sont leurs adversaires ?

Anderlecht favori du groupe C ?

Dans le groupe C, les Mauves héritent de l'AS Saint-Étienne, du FSV Mainz 05 et du Qäbälä FK. La plus grosse concurrence pour une place en 1/16e de finale viendra certainement des deux premières équipes. Les Verts ont terminé à la 6e place du dernier championnat de Ligue 1 française.

Les Allemands de Mayence avaient également clôturé la saison 2015/2016 à la 6e place, en Bundesliga. Enfin l'équipe de Qäbälä, troisième du championnat azéri, fera figure de petit poucet, même si un déplacement en Azerbaïdjan n'est certainement pas un cadeau.

Anderlecht a donc un gros coup à jouer mais il y a fort à parier que l'issue de ce groupe sera très indécise. En tous cas, du côté de Saint-Etienne, on estime déjà qu'Anderlecht sera le favori à la première place.

Le Standard devra batailler ferme

Présents dans le pot 2 lors du tirage, les Liégeois devront affronter trois belles équipes dans le groupe G : l'Ajax Amsterdam, le Celta Vigo et le Panathinaïkos. Les Ajacides ont, comme Anderlecht, fait les frais de l'étonnante équipe de Rostov qui leur a barré la route vers la Ligue des Champions. Les Néerlandais possèdent une très grande expérience des compétitions européennes et endosseront donc sans surprise le costume de favori du groupe G.

La surprenante équipe du Celta Vigo a réalisé une superbe saison 2015/2016, terminant à la 6e place de la Liga. La formation espagnole possède dans ses rangs quelques très bons joueurs comme le Danois Daniel Wass ou l'attaquant espagnol Iago Aspas, meilleur buteur du club la saison dernière avec 18 réalisations. Mais c'est aussi l'occasion de voir l'international espoir belge Theo Bongonda, natif de Charleroi, s'illustrer à Sclessin.

Le Standard devra également se frotter au Panathinaïkos, solide équipe grecque, seconde de la dernière Superleague. Mais ces dernières années, le Pana, grand rival historique de l'Olympiacos, est en perte de vitesse. Sa dernière victoire du championnat grec remonte à 2010. Au 3e tour qualification de l'Europa League 2014/2015, les Rouches s'étaient déjà débarassés du Panathinaikos grâce à une victoire 2-1 à Sclessin. Bis repetita ?

Les Liégeois devront être à le meilleur niveau et donc faire bien mieux qu'en championnat actuellement pour pouvoir espérer quelque chose dans cette Europa League. Les deux premières places qualificatives vont être dures à accrocher mais le Standard voudra se relever de son dernier échec dans cette compétition. Il y a deux ans, les Rouches avaient trébuché face au Feyenoord et à Seville, des Neerlandais et des Espagnols. Tiens, tiens..

La Gantoise ne rigolera pas

Les hommes d'Hein Vanhaezebrouck auront également un groupe H très relevé. Le Shakthar Donetsk et ses Brésiliens, vainqueur de l'édition 2009, réalise presque chaque année un très beau parcours européen. La saison dernière, les Ukrainiens avaient sorti Anderlecht en 1/8 de finale avant de filer jusqu'en demi-finale et de se faire battre par le FC Seville, vainqueur final de l'Europa League 2015/2016.

Il y aura également les Portugais du Sporting Braga face à la Gantoise, une équipe qui avait été éliminée la saison dernière en quarts de finale de l'Europa League par... le Shaktar. L'ancienne équipe de Sergio Conceiçao compte bien faire mieux cette saison et surtout prendre sa revanche sur les Ukrainiens.

Konyaspor est sans doute l'équipe qui aura le moins de chances de sortir des poules. Les Turcs, surprenants 3e du dernier championnat national, joueront une coupe européenne pour la première fois de leur histoire. L'ex-Standardman Deni Milosevic, prêté la saison dernière à Waasland-Beveren, sera certainement ravi de retrouver son pays natal le temps d'une rencontre à la Ghelamco Arena, tout comme le Belgo-Turc Oğuzhan Demirci, gardien reserviste de Konyaspor.

Contrairement à la saison dernière et à leur superbe performance de la saison dernière en Ligue des Champions, les Gantois ne pourront plus compter sur deux de leurs hommes forts : Laurent Depoitre et Sven Kums. La qualification est possible mais sera difficile à aller chercher.

Deni Milosevic (à droite) retrouvera la Belgique après avoir porté les couleurs de Waasland-Beveren en 2015/2016

 

Genk peut le faire

Enfin, dans le groupe F, les Limbourgeois de Genk ont tiré l'Athletic Bilbao, le Rapid Vienne et Sassuolo. Le sort a été un peu plus clément envers les Genkois même si la première place sera difficile à aller chercher aux Espagnols de Bilbao. Les Basques peuvent compter sur leurs stars Iker Muniain, Aritz Aduriz (meilleur buteur de l'Europa League 2015/2016 avec 10 buts) et Inaki Williams pour faire la différence à n'importe quel moment de la partie. L'année dernière, Bilbao avait échoué en quarts de finale de la compétition, face à Seville, le vainqueur final.

Le Rapid Vienne, vice-champion d'Autriche 2015/2016, sera le principal concurrent de Genk à une seconde place qualificative dans ce groupe F. Les Autrichiens ne possèdent pas un effectif auréolé de vedettes mais le collectif viennois peut se montrer redoutable. Une stat intéressante pour l'illustrer : 19 joueurs différents ont marqué au moins un but la saison dernière. Mais le RC Genk a clairement les qualités pour inquiéter cette équipe.

Les Italiens de Sassuolo seront le dernier adversaire du Racing. La saison dernière, le club de Modène avait volé la 6e place du Calcio, au nez et à la barbe de l'AC Milan et de la Lazio Roma. Sassuolo disputera sa première Europa League et aura donc le rôle d'outsider qui n'aura rien à perdre. Attention donc à ces Italiens qui pourraient en surprendre plus d'un.

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