Bruges aura intérêt à faire la différence dès le match aller contre le PAOK : "Rien de comparable à la Belgique"

Revenu à cinq longueurs de l'Union Saint-Gilloise et du Sporting d'Anderlecht en championnat, le Club de Bruges a désormais les yeux rivés sur son quart de finale de Conference League. 

Les Blauw & Zwart recevront le PAOK Salonique, jeudi, avant de se rendre en Grèce dans une semaine. La Grèce, un pays et un championnat que connaît bien Tuur Dierckx, lui qui porte les couleurs de L'Atromitos Athènes depuis son départ de Westerlo, l'année dernière. 

"Le public ici est vraiment fanatique. Ces gens vivent le football d'une manière différente. Pour eux, c'est réellement une religion. Cela se ressent aussi dans les stades" a déclaré l'ancien de la Venise du Nord, de l'Antwerp et de Courtrai dans les colonnes du Nieuwsblad.

Bruges aura tout intérêt à tuer la confrontation dès le match aller

"En Belgique, il y a généralement une section dans laquelle se trouve le noyau dur. Ici, le bruit vient de tous les côtés. Je sais que Björn Engels a dû se cacher des supporters de l'Olympiacos dans les vestiaires, mais heureusement, je n'ai pas encore vécu ce genre de situation. Ce n'est pas pour rien que, pendant quelques mois, nous avons dû jouer sans supporters."

Une chose est sûre, le Club de Bruges aura tout intérêt à faire la différence dès le match aller. Les supporters grecs, privés de matchs de championnat durant plusieurs semaines en raison des nombreux débordements, font partie des plus chauds d'Europe. L'ambiance ne sera pas commune, pas facile à négocier. Faire le travail puis résister, telle est la mission des joueurs de Nicky Hayen.