Mais que se passe-t-il au Racing Genk ?

Le Racing Genk a concédé un spectaculaire 3-3 ce week-end contre Westerlo... une semaine après avoir également encaissé 3 buts des oeuvres du STVV, et avoir arraché le nul en seconde période d'extrême justesse. Le nul 1-1 contre Bruges est moins inquiétant, mais contre Westerlo, les Limbourgeois ont lâché une avance de deux buts. 

Comment le KRC Genk, d'habitude si solide, peut-il être mené 3-0 après un peu plus d'une demi-heure ? Comment ne conserve-t-il pas son avance 3-1 à domicile ? "Genk est très fort offensivement, mais défensivement, ils n'ont pas la discipline d'un Antwerp", pointe Killian Overmeire. 

Les flancs de Genk

Le Racing Genk joue un football offensif attrayant, mais lorsqu'il faut défendre, les choses tournent souvent mal. Pourtant, on ne peut pas reprocher grand chose au back droit Daniel Muñoz, l'un des meilleurs du pays, performant offensivement et défensivement. 

Au back gauche, Genk compte sur Joris Kayembe et Gerardo Arteaga. Les deux joueurs ont il est vrai des manquements défensifs. Le week-end dernier, Kayembe a marqué, mais a laissé passer son homme un peu trop facilement sur les buts adverses. 

La blessure de Marc McKenzie, un coup dur

Après les six premiers matches, le Racing Genk n'avait encaissé que deux buts ; lors de ses trois derniers matches, il en a soudainement ajouté sept au compteur. Fait frappant : cela coïncide avec l'absence de Marc McKenzie, blessé à un orteil depuis 3 matchs.

Avec une valeur marchande de 8 millions d'euros, le souriant Américain a déjà fait ses preuves à plusieurs reprises. Au cours des 265 minutes qu'il a jouées en Pro League, Genk n'a encaissé que deux buts, même s'il y a aussi un grand gardien derrière lui. Son retour sera très attendu...