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Axel Witsel (Pen) 40'
1-0
Date: 24/05/2009 20:30
Compétition: Jupiler Pro League
journée: Testmatch (retour)
Stade: Stade Maurice Dufrasne (Sclessin)
Standard-Anderlecht
Olivier Baute
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Standard-Anderlecht
Photo: © SC

Un penalty accordé d'un côté en première période, un autre refusé de l'autre côté en seconde période. Le titre s'est finalement joué sur un coup de dé.

Anderlecht s'alignait au final sans Guillaume Gillet et Thomas Chatelle. Victor Bernardez prenait place en défense centrale, Jelle Van Damme se voyant confier une position plus avancée dans l'échiquier mis en place par Ariël JacobsJonathan Legear était également aligné d'entrée de jeu sur le flanc droit. Du côté du Standard, Laszlo Bölöni pouvait compter sur son onze de base type, Milan Jovanovic rentrant de suspension.

Monsieur Allaerts donnait le signal de départ dans une ambiance folle, les supporters liégeois souhaitant rendre la pareille à leurs homologues bruxellois, très en verve jeudi dernier.  Tom De Sutter était le premier à alerter Sinan Bolat, mais le gardien liégeois veillait au grain.  Olivier Deschacht se voyait rapidement montrer le bristol jaune dans ce match. Un choc entre Igor De Camargo et Marcin Wasilewski obligeait le défenseur polonais à quitter provisoirement le jeu. Le match n'avait pas encore commencé depuis dix minutes et cela sentait déjà le souffre.

Anderlecht prenait un peu l'ascendant sur le jeu en ce début de match, mais sans se montrer réellement dangereux.  Van Damme manquait ensuite une réelle opportunité. Wasyl, remonté au jeu, empêchait proprement Milan Jovanovic de filer vers le but de Davy Schollen. Wilfried Dalmat se mettait ensuite en évidence avant un nouveau choc, synonyme de cartes jaunes, entre Lucas Biglia et Steven Defour. Les 22 acteurs semblant très nerveux durant cette première demie-heure.

Le match perdait de son intensité jusqu'à l'instant choisit par Monsieur Allaerts pour siffler penalty en faveur du Standard.  La faute de Bernardez ne semblant pourtant pas très évidente.  Axel Witsel se chargeait de la transformation, suscitant le délire dans les tribunes.  Anderlecht semblait dans les cordes et Jovanovic était proche de doubler le score juste avant la pause. Mbark Boussoufa bénéficiait également d'une chance d'égaliser, mais Bolat était toujours présent.  Landry Mulemo profitait des derniers instants de cette première période pour prendre le quatrième carton jaune de la soirée.

Le deuxième acte débutait par un surprenant pressing liégeois, Witsel se trouvant isolé devant Schollen, mais heureusement pour les visiteurs, le gardien anderlechtois sortait vainqueur de ce duel.  De Camargo manquait également sa reprise avant une tentative dans l'autre camp de Legear.  Dieumerci Mbokani, assez éffacé jusque là, se mettait ensuite en évidence, mais Schollen était toujours à la bonne place.  Anderlecht ne parvenait plus à porter le danger dans le camp liégeois et subissait le jeu en ce premier quart d'heure de la seconde période. 

A l'heure de jeu, une intervention litigieuse de Bolat sur Boussoufa créait une frayeur chez les locaux puisque le meneur de jeu marocain restait au sol, assomé par le gardien turc.  Monsieur Allaerts restait néanmoins de marbre et permettait au Standard de conserver son avantage.  Jacobs tentait ensuite le coup de poket en faisant monter au jeu le tout jeune Romelu Lukaku, à peine âgé de 16 ans depuis quelques jours.  Il prenait ainsi la place de Bernardez et se positionnait en front de bandière. Lukaku se montrait rapidement dangereux, alertant Bolat.  Anderlecht tentait son va-tout, poussant les Liégeois dans leur camp. Chatelle montait également au jeu en remplacement de Deschacht. 

Le dernier quart d'heure ne donnera toutefois rien sinon de nouveaux cartons jaunes pour Witsel et Van Damme ainsi qu'une intervention fautive de Wasilewski sur De Camargo (vengeance du début du match ?). Réginald Goreux permettait à Dalmat de souffler et montait au jeu durant les dernières minutes.  Lukaku étant le seul anderlechtois à se montrer dangereux dans les derniers instants du match jusqu'au coup de sifflet final de Monsieur Allaerts. Liège pouvait ensuite hurler sa joie durant toute la nuit. 
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