Anderlecht a bu la tasse au Club de Bruges

Pour ce premier Topper de la saison, René Weiler décide de reconduire l'équipe qui a pris un point à Mayence: un 3-5-2 avec Deschacht dans l'axe. Uros Spajic est sur le banc, il ne s'est pas entraîné de la semaine. Du côté de Bruges, un changement à signaler: le retour de Cools dans l'équipe à la place de Tomás Pina. Abdoulay Diaby, de retour de blessure, est sur le banc.

Une seule équipe sur la pelouse

Le début de rencontre est à l'avantage des Brugeois. Si Vormer et Limbombe ne trouvent pas le cadre, il ne faudra pas dix minutes aux hommes de Michel Preud'homme pour ouvrir le score. Limbombe est bien seul sur la gauche, son centre trouve Vanaken qui est tout aussi seul. Le grand numéro 20 ne laisse aucune chance à Roef (1-0, 9'). Le gardien des Bruxellois doit ensuite intervenir sur un coup franc de Vormer. Anderlecht est déjà dans les cordes.

Les hommes de Weiler tentent de réagir, mais la tête de Nuytinck n'est pas aussi précise que celle de Vanaken et le ballon passe de peu à côté. Vormer. Hans Vanaken, toujours à la bonne place, manque lui de lucidité pour mettre le deuxième but sur un centre de Vossen. Il n'y a toujours qu'une équipe sur le terrain.

Bruges tue le suspense d'entrée

Le Sporting d'Anderlecht revient des vestiaires non pas pour revenir dans la rencontre, mais pour y entrer. Mais cela commence mal pour les hommes de Weiler, car Limbombe est toujours aussi seul et son centre trouve un Vormer tout aussi seul. Le Hollandais ne manque pas l'occasion de tromper Davy Roef du plat du pied (2-0, 47').

René Weiler s'entête avec son drôle de système et ne trouve toujours pas utile de faire des changements. Les joueurs de Preud'homme sont donc dans un fauteuil. Limbombe met toujours le feu face à un Sowah qui découvre le haut niveau belge. Harbaoui et Bruno entrent au jeu, pour Stanciu et Deschacht, Weiler repasse en 4-4-2.

A onze contre dix pour terminer

A l'aube du dernier quart d'heure, Wesley est coupable d'un vilain geste sur Kara. L'attaquant des Gazelles est logiquement expulsé. Bruno accumule les centres, mais les duels du rectangle sont gagnés par les joueurs locaux, qui ne veulent pas laisser filer la victoire. Pourtant, à quelques minutes de la fin du match, Teodorczyck va réduite la mrque, profitant d'une mauvaise frappe de Kara pour récupérer le cuir (2-1, 87').

Mais les Anderlechtois ne reviendront pas, Vormer ayant même la balle du 3-1 au bout du pied. Après une telle prestation lors d'un match au sommet, les Anderlechtois doivent se remettre en question, à commencer par leur entraîneur. Le Club de Bruges a lui un match référence cette saison. De quoi enfin se mettre sur de bons rails?