Roland Lamah vit le rêve américain

Roland Lamah vit le rêve américain

Roland Lamah s'était un peu perdu avec un passage compliqué à Swansea City. L'ailier, ancien international, a pris les chemins de traverse pour finalement se relancer au FC Dallas.

Le Belge qui réussit le mieux son début de saison en MLS pour le moment est probablement le moins attendu de nos trois compatriotes ayant choisi l'exil outre-Atlantique: Roland Lamah, troisième (avec deux matchs de moins que le premier!) de la Conférence Ouest de Major League Soccer avec le FC Dallas, s'est imposé comme un titulaire de l'équipe texane pour laquelle il a inscrit son premier but hier. Pendant ce temps, l'Impact de Laurent Ciman est avant-dernier de la Conférence Est et Jelle Van Damme n'est que septième à l'Ouest avec le pourtant très ambitieux LA Galaxy.

Comme il le soulignait avec le sourire lors d'une interview à son arrivée au FC Dallas, Roland Lamah (29 ans) a vu du pays avant de débarquer au Texas. Belgique, bien sûr (il a débuté du côté du Parc Astrid), mais aussi Pays-Bas, France, Espagne, Pays de Galles et Hongrie. "La météo est meilleure ici", rigole-t-il sur le site du club. En anglais, bien sûr. "Je parle anglais et espagnol, j'essaie, même si c'est difficile. C'est important, car on ne sait jamais où on va se retrouver à l'avenir".

On ne sait jamais, en effet: c'est ce qu'a dû se dire Lamah quand, après deux passages mitigés à Osasuna et Swansea, il est parti se relancer à... Ferencvaros. Avec succès puisqu'il y a inscrit seize buts et délivrés vingt et une passes décisives, soit les meilleurs chiffres de la carrière de cet ailier, international belge à cinq reprises - lui qui, né à Abidjan, aurait pu choisir la Côte d'Ivoire. Un pari osé et réussi qui aurait peut-être pu lui permettre de revenir par la grande porte en Belgique.

Il n'en est rien: Lamah, adepte du contre-pied, a choisi de vivre le rêve américain. "C'était une bonne opportunité pour moi", expliquait-il en présaison. "Mes compatriotes m'ont parlé en bien de ce championnat. J'ai toujours aimé les USA et j'ai toujours apprécié la MLS". Gageons qu'il ne regrette en rien sa décision.

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