Giuseppe Rossini sifflé et bien plus : "Je suis leur cible numéro un"

Avec un dernier bilan de 5 points sur 15, le club carolo a été distancé par le duo de tête Châtelet - Liège. Le nul à domicile contre Hamoir (1-1) le week-end dernier a surtout fait mal après la victoire contre La Louvière. Visé par les supporters après avoir raté un penalty et une grosse occasion, Rossini fait part de son petit mal-être.

"Très honnêtement, je ne me sens pas bien du tout. Je n’ai pas beaucoup dormi dans la nuit de samedi à dimanche, puis je n’ai rien fait le lendemain du match", expliquait-il à Sudpresse. "Il me faudra du temps pour surmonter ça. Cela ne viendra pas du jour au lendemain. Je suis dégoûté et j’ai le moral dans les chaussettes."

Je n'ai jamais été attaqué de la sorte

Ce sont surtout les mots venant des tribunes qui l'ont blessé. "C’était d’autant plus dur que je suis un joueur qui fonctionne beaucoup au mental. Et samedi, j’ai entendu des mots et des chants très blessants, qui m’ont fait très mal. À 30 ans, je n’avais jamais entendu de pareilles choses dans ma carrière. J’avais déjà été sifflé mais jamais attaqué de la sorte.

"Je peux comprendre qu’un supporter soit déçu si son équipe ne gagne pas mais pas de là insulter ses joueurs. C’est très dur à vivre. Peut-être mon passé au Sporting a joué un rôle puisque j’ai entendu des « Sale Zèbre » ou des « Retourne chez les Zèbres » provenant des tribunes. C’est dommage. Moi, je respecte les deux clubs et je me bats pour l’Olympic. Quoi qu’il en soit, je tiens quand même à préciser que moi, je n’ai aucun souci avec eux. L’inverse, malheureusement, semble vrai. Je suis leur cible numéro un."