Hubert a réagi, Anderlecht aussi : 8 changements dans le onze et une large victoire !


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Le RSC Anderlecht s'est rassuré devant son public, à quelques jours d'un match crucial contre Hoffenheim. Les Mauves ont déroulé contre le KV Malines.
Après le spectacle affligeant de Plzen, David Hubert a tapé du poing sur la table, sans surprise : 8 changements dans le 11... y compris, et celui-là n'était pas sportif, Mads Kikkenborg pour Colin Coosemans, blessé. Pour le reste, seuls Simic, Dendoncker et Rits "survivaient" au fiasco tchèque.
L'occasion pour plusieurs premières, en plus du portier danois qui n'avait jamais joué en championnat : César Huerta découvre le Parc (et le onze), et Keisuke Goto remplace Luis Vazquez pour sa première titularisation. Les premières combinaisons sont pour Hazard et Huerta, les premiers corners anderlechtois.
La première vraie occasion, cependant, est pour le KV Malines : Belghali prend la défense de vitesse et, malgré un bon retour de Simic, frappe sur Kikkenborg qui sauve ses couleurs une première fois (12e). Mais le Parc s'enflamme à la 20e : sur un second ballon, "Chino" Huerta envoie une reprise de volée surpuissante qui heurte la latte, puis la ligne.
En attendant Goto
Le même Huerta, quelques minutes plus tard, décale Thorgan Hazard qui croise sa frappe ; De Wolf s'interpose d'une main ferme, mais le ballon revient de la droite vers la tête plongeante de Keisuke Goto (23e, 1-0). Première titularisation, premier but pour le Japonais, jusque là discret mais qui se donne à fond.
Malgré un entrejeu plus joueur (Verschaeren, brassard au bras, est en jambes), Anderlecht laisse Malines se créer des occasions : Dendoncker est roulé dans la farine par Raman, dont la frappe est trop croisée (30e). Quelques approximations défensives permettent également à Schoofs d'alerter Kikkenborg (37e), vigilant.
Heureusement pour les Mauve & Blanc, ils seront cliniques : un coup-franc côté droit parfaitement donné par Verschaeren trouve la tête de Jan-Carlo Simic, et c'est 2-0 (40e). Kikkenborg garde ces importants deux buts d'avance dans la foulée sur un centre dévié de Raman (41e), et le RSCA semble avoir fait le plus dur à la pause.
Les excuses de Raman
C'est sans compter sur l'un des symptômes d'une équipe encore malade : ne pas remonter sur le terrain après la mi-temps. L'entrée électrique d'Antonio Bill met le feu : l'un de ses centres va chercher Benito Raman, qui réduit l'écart (2-1, 49e)... et ne célèbre pas, semblant même s'excuser auprès de son ancien public, qui l'applaudit chaleureusement. De belles images.
On ignore quelle aurait été la réaction de l'un comme des autres si, quelques minutes plus tard, Raman avait remis ça, mais il lui manque une pointure sur l'un des nombreux centres de Bill (54e). C'est la panique, mais Goto joue son rôle : en contre, il tient son ballon et ouvre de manière lumineuse vers Sardella, qui se heurte à Ortin De Wolf (58e).
Anderlecht souffle enfin
On sent que si le Sporting ne plante pas le 3-1, il risque de le regretter, et le Lotto Park se met même à gronder vers l'heure de jeu. Il faudra une belle inspiration de Hazard pour aller trouver Rits dans le rectangle : De Wolf s'interpose, mais par un ricochet improbable, c'est Yari Verschaeren qui refait le break (3-1, 67e). Un break validé après un check interminable pour hors-jeu.
Ce but coupe les jambes de Sang & Or qui sentent bien qu'ils ont loupé le coche. David Hubert fait rentrer du sang neuf et notamment Lucas Hey pour sa première, ainsi que Mario Stroeykens enfin de retour. Francis Amuzu, lui, monte pour sa 250e en Mauve et fête ça par un assist pour Thorgan Hazard (82e, 4-1). Cela aura été moins facile que le score final le laissera penser, mais le RSCA a idéalement rebondi et se met en confiance avant la réception de Hoffenheim !