Anderlecht ne s'arrête plus : les Mauves sortent Genk de la Coupe aux prolongations !
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Malmené en première période et en début de deuxième, le RSC Anderlecht a su faire preuve de résilience pour aller chercher l'égalisation... puis le 1-2 en prolongations.
Deux victoires à la maison face au top 2, et on a pu écrire que le RSC Anderlecht arrivait à Genk dans la peau du favori au vu de la forme hésitante des Limbourgeois. On aura vite été détrompé. Rapidement, en effet, l'écart technique entre les deux équipes est clair.
Dès les premières minutes, les deux pépites que sont Konstantinos Karetsas et Noah Adedeji-Sternberg mettent le pied sur l'accélérateur, ce dernier déposant De Cat pour aller frapper dans le filet latéral (4e). Déjà pas très serein, Anderlecht perd Augustinsson sur blessure après 12 minutes ; N'diaye n'est pas encore bien dans son match quand El Ouahdi et Karetsas se mettent eux aussi à combiner (16e).
Genk souverain en première période
C'est au terme d'une longue phase de possession genkoise, relancée plein axe avant de repartir vers Adedeji-Sternberg côté gauche, que Konstantinos Karetsas envoie une frappe enroulée de l'extérieur du rectangle. Sardella dévie, Coosemans ne peut rien faire (22e,1-0).

Le "power football" de Besnik Hasi montre ses limites mais parvient tout de même presque à tromper Genk : une bonne récupération de Saliba lance Bertaccini dont le centre parvient à Thorgan Hazard... mais sa frappe heurte la latte, puis la ligne. Il s'en est fallu de quelques centimètres (28e).
Genk pousse pour faire le 2-0 et se balade : Adedeji-Sternberg trouve Coosemans (31e), avant de devoir céder sa place à son tour suite à une course (38e). Seule demi-occasion anderlechtoise, un centre de Hazard, dévié par Cvetkovic ; Palacios veille au grain (41e). L'entrejeu du RSCA est mangé par le duo Heynen-Hrosovsky, expérimenté : Nathan De Cat passe une sale soirée, lui qui avait rayonné face aux leaders.
Anderlecht punit le manque d'efficacité adverse
Mario Stroeykens monte à la pause, et Anderlecht met un peu le nez à la fenêtre... avant de passer tout près d'encaisser le 2-0 : d'abord via Daan Heymans, trouvé par Oh et qui reprend de volée juste à côté (56e). Karetsas, ensuite, réalise un enchaînement fulgurant pour se jouer de N'diaye, mais Coosemans s'interpose (59e).

Les Mauves plient sans rompre, et réagissent : Camara trouve la tête de Bertaccini, très remuant, qui place juste à côté (71e). Ce n'est que partie remise. Après que Yira Sor soit lui aussi passé tout près du break (73e), c'est une frappe de Mario Stroeykens qui est repoussée maladroitement par Van Crombrugge dans les pieds d'Adriano Bertaccini (82e,1-1) : l'ancien genkois peut exulter.
L'inspiration de Genk est sortie avec Karetsas, perclus de crampes, à la 76e. C'est physiquement qu'Anderlecht, bien plus frais, fait la différence : plus aucune phase ne viendra vraiment inquiéter Colin Coosemans à part un ballon qui traîne au début des arrêts de jeu, et on file droit aux prolongations. Une séance lors de laquelle Yari Verschaeren, plutôt bien rentré en seconde période, va trouver la latte (100e) d'une superbe frappe.
Mais dès la seconde mi-temps des prolongations, sur ce qui est peut-être sa... première bonne action du match, Nilson Angulo accélère et se fait stopper fautivement par El Ouahdi dans le rectangle : Thorgan Hazard transforme calmement, faisant honneur à son nom de famille (106e, 1-2). Sans surprise, la messe est dite : Genk sort dès les 8e de finale - Ibrahim Kanaté ira même faire 1-3 dans le but vide sur le tout dernier coup-franc genkois (120e+5) - et le RSCA confirme qu'il est sur un petit nuage.