Les tops et les flops de la saison en Pro League: du très bon et des déceptions au Standard

Les tops et les flops de la saison en Pro League: du très bon et des déceptions au Standard
Photo: © photonews

Le championnat est à l'arrêt depuis le 7 mars dernier et en attendant les décisions de la Pro League, on jette un nouveau coup d'oeil dans le rétro, avec les transferts qui ont marqué la saison belge. Place désormais au Standard de Liège, cinquième du classement.

Cette fois, la deuxième saison n'aura pas été la bonne pour Michel Preud'homme. Au Standard (lors de son deuxième passage comme T1), à la Gantoise et à Bruges, la deuxième saison de l'ancien meilleur gardien du monde avait à chaque fois été synonyme de succès, sa deuxième saison liégeoise fut, cette fois, en deça des attentes. 

Une analyse à tempérer évidemment: on ne sait pas ce qu'auraient pu apporter les playoffs à ce Standard-là. Mais les Liégeois ont alterné les prestations de très haut niveau avec des matchs beaucoup plus moyens. La faute à un mercato partiellement manqué? Peut-être. Il n'y a en tout cas pas eu que des réussites parmi les transferts entrants de la saison. 

Les débuts convaincants de Selim Amallah et Nicolas Gavory 

Le meilleur latéral gauche de la saison 2019-2020? 

Le Standard avait opté pour une stratégie offensive l'été dernier, validant rapidement la majeure partie de ses transferts entrants pour permettre au staff d'entamer la préparation avec un noyau déjà bien garni. Et certains arrivants se sont d'ailleurs illustrés dès les premiers coup de sifflet de la saison. 

Dans la classe des transferts réussis, on coche évidemment les noms de Nicolas Gavory et de Selim Amallah. Inconnu en Belgique, le Français s'est rapidement imposé dans le onze du Standard pour se placer comme l'un des (si pas le...) meilleurs arrières gauches de Pro League.

Et l'analyse est identique pour l'ancien Hurlu, qui a rapidement pris ses marques dans l'entrejeu liégeois et ça se traduit d'ailleurs dans ses statis: sept buts et cinq assists en championnat, c'est mieux que lors de ses deux phases classiques mouscronnoises. 

Vanja Milinkovic-Savic et Anthony Limbombe, les principales déceptions

Mais à côté des réussites, il y a aussi eu des transferts qui n'ont jamais porté leurs fruits. Vanja Milinkovic-Savic était arrivé pour pallier l'absence de Memo Ochoa, retourné au Mexique, il n'a jamais eu voix au chapitre. La faute à la saison XXL livrée par Arnaud Bodart mais, même quand il a eu l'occasion de se mettre en évidence, le Serbe n'a pas convaincu. Il quittera le Standard avec 270 petites minutes au compteur. 

Verdict semblable pour Anthony Limbombe. Six petites rencontres et puis s'en va, l'ancien Blauw en Zwart ne sera resté que quelques mois en bord de Meuse avant de retourner gonfler les rangs du FC Nantes.

Il fut d'ailleurs rapidement rejoint par Renaud Emond, dont le départ aurait pu libérer Felipe Avenatti. Mais l'Uruguayen, blessé en début de saison, n'a pas encore retrouvé les sensations qui en avaient fait un attaquant redoutable et efficace la saison dernière à Courtrai (15 buts en 28 matchs avec le KVK, pour seulement deux réalisations cette saison avec les Rouches). 

Acclimation compliquée pour Denis Dragus, Aleksandar Boljevic et Eden Shamir 

Au rayon des déceptions on ajoutera encore le nom de Denis Dragus, arrivé l'été dernier avec l'étiquette de grand espoir du fooball roumain (il comptabilise d'ailleurs deux caps avec l'équipe nationale A), mais le jeune international (20 ans) n'a pas vraiment eu l'occasion de se mettre en évidence à Sclessin. Tandis qu'Aleksandar Boljevic, s'il a trouvé le chemin des filets à trois reprises, ne s'est jamais imposé comme titulaire indiscutable dans le noyau liégeois (six présences dans le onze de base en Pro League). 

Enfin, le médian israélien Eden Shamir a lui aussi connu des premières semaines mouvementées à Sclessin. Un autobut pour sa première titularisation et 184 petites minutes de jeu cumulées: l'Israélien de 24 ans, qui n'avait encore jamais joué en dehors des frontières de son pays, a sans doute besoin de temps d'adaptation avant de trouver son rythme de croisière. Mais il devra en montrer plus la saison prochaine s'il veut convaincre MPH de lui donner sa chance... 

Cinq minutes de jeu en phase classique: Denis Dragus en attendait sûrement plus de sa première saison en Pro League. 
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