Luc Ernes : « Je ne vais pas pleurer pour entrainer »

En fin de saison, Luc Ernes sera donc disponible sur le marché. Sait-il déjà de quoi sera fait son avenir ? « Ca cogite », pose-t-il. « Je ne vais pas postuler là ou là si j’entends ou que je sais qu’un entraineur part. Non. On me connait et si un club a envie de me contacter, il me contacte. Je ne vais pas pleurer pour entrainer un club. »

En neuf saisons à Beaufays, il a eu le temps de se forger une solide réputation et on imagine qu’il ne devrait pas avoir trop de mal à retrouver chaussure à son pied. « J’ai déjà eu 2 contacts, un en Promotion et un en P2, mais pour le moment, je me concentre sur la fin de saison », assure-t-il, indiquant ensuite avoir tout son temps.

« Si je ne trouve pas, je ne trouve pas. Je préfère attendre et bien réfléchir à ce que je veux faire. Je n’ai pas envie de prendre un club juste pour dire d’entrainer. J’aime bien d’avoir un projet, pour travailler à long terme. »

Et avant toute chose, c’est sa qualité de vie que Luc Ernes tient à préserver. « Ça ne me dérangerait pas un club moins côté où il fait bon vivre et où je prends du plaisir à aller le mardi, le jeudi à l’entrainement et coacher le dimanche », avance-t-il.