L'AC Milan et ses Belges, attendus au tournant cette année en Europe

L'AC Milan et ses Belges, attendus au tournant cette année en Europe

De retour au sommet de son football national, le grand Milan AC ne le redeviendra complètement que s'il confirme à l'échelon européen son renouveau.

Impressionnant champion d'Italie en titre, l'AC Milan a commencé sa saison sur la même cadence : une victoire de prestige dans un derby de feu (3-2) et un bilan de 11 points sur 15. Sans aucun doute, les hommes de Pioli sont à nouveau partis pour viser le titre et vouloir priver leurs concurrents - une Juve convalescente, des Napoli et Roma rajeunies, et un Inter voulant surfer sur sa hype d'il y a deux saisons - d'un sacre. 

Privé, justement, du titre en 2020-2021 par leurs éternels rivaux de San Siro, les Rossoneri retrouvaient enfin la Ligue des Champions pour la première fois depuis la saison 2013-2014. Une éternité pour le septuple vainqueur de la compétition, 2e club à avoir le plus de fois soulevé la Coupe aux grandes oreilles derrière le Real et ses 14 couronnes. 

Des retrouvailles gâchées

Dans un groupe - relevé - composé de Liverpool, l'Atletico et Porto, les Milanais n'ont tout simplement pas été à la hauteur. Après un match d'ouverture spectaculaire et une défaite face à Liverpool (3-2), les Rossoneri enchaînent à nouveau deux défaites. Après un nul contre Porto et un premier point gagné, les Milanais tiennent ensuite leur revanche sur l'Atletico - qui les avaient éliminés en huitièmes de finale lors de leur dernière participation. La qualif se jouera face à Liverpool.

Face à des Reds tout simplement plus forts, les Milanais chutent alors qu'ils avaient ouvert le score. C'est, ironie du sort, Divock Origi qui les élimine de la C1 mais aussi de la course à l'Europa League. 

La qualif, ou rien ! 

Depuis, de l'eau a coulé sur les ponts. Le Milan semble plus fort que jamais et veut retrouver son prestige. Versé dans le groupe E, avec Chelsea, Salzbourg et Zagreb, le Milan devra aller chercher au minimum la seconde place. Certes, passer l'hiver européen risquerait de complexifier la tâche en Serie A, mais on ne parle pas de n'importe quel club...

Un noyau étoffé, et "belgifié" 

Pour arriver à ses fins et jouer sur plusieurs tableaux, le Milan a gardé plus qu'il n'a accueilli. A part Franck Kessié, il n'y a pas eu de départ majeur à relever. Même celui de l'ancien capitaine Romagnoli ne laisse absolument pas inquiet, tant Tomori et Kalulu sont devenus des tauliers à part entière. 

Si l'on devait, au final, caractériser le mercato milanais, on ne s'abuserait pas d'utiliser le terme de "belge". Avec déjà Alexis Saelemaekers, sont arrivés Charles De Ketelaere, Divock Origi et Aster Vranckx

Si les trois premiers pourront goûter à la C1 cette saison, ce ne sera malheureusement pas le cas du jeune joueur prêté par Wolfsburg, non inscrit dans la liste européenne. Tous les regards seront rivés sur CDK, déjà adopté par le public italien et porteur de promesses assez énormes. Après avoir brillé avec Bruges dans la compétition qui l'a révélé en dehors de nos frontières, le joueur de 21 ans aura un vrai rôle à jouer dans l'échiquier de Pioli. 

Ce sera également le cas pour Saelemaekers, qui est toujours en concurrence sur son flanc droit - peu performant, comme relevé par les observateurs - mais qui bénéficie d'une belle dose de crédit. Enfin, Divock Origi semble destiné à un rôle de joker, au vu du niveau encore impressionnant de Giroud notamment. Sa grande expérience - décisive - dans la compétition pourrait être une arme fatale pour ses nouvelles couleurs. 

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