Jeunechamps : "Pas un groupe qui s'en fout, mais un vestiaire meurtri"

Gillet et Scholz ne sont pas du genre à pester. Mais face à Waasland, il y a eu un certain ras le bol. Sur le terrain et dans les travées de Sclessin, l'humeur était la même. Le Danois n'avait plus coeur à sourire et prévenait : "Il y aura de la rage vendredi."

De sa part, sûrement. D'autres joueurs, aussi. Mais de celle de tout le monde? Il y a de sérieux doutes à avoir. Mais de nouveau, José Jeunechamps prenait la défense du vestiaire. "Je n'ose pas croire que ce noyau s'en fout de sa situation. Je sens un groupe meurtri, le manque de confiance joue terriblement", expliquait le Liégeois.

Sa mission, l'intérimaire la sait plus difficile qu'il ne le pensait, les premiers résultats n'étant pas favorables. "Si on prend un point à Malines après le changement d'entraîneur, l'équipe reprend confiance pour partir vers une victoire sur Waasland. Mais on s'est enfoncé un peu plus dans cet entonnoir", regrettait Jeunechamps. "Mais cette rage, comme chez Scholz qui est de nature très paisible, le gendre parfait, ça montre que les messages passent tout de même."

Laifis certainement maintenu, des changements et un 4-4-2

Exclu avant la demi-heure, le Chypriote passera devant la Commission des Litiges la semaine prochaine. Il est donc disponible face à l'Union et devrait de nouveau être associé à Scholz.

Réaliste, Jeunechamps sait que certains joueurs, qui peinent physiquement depuis le début de saison, ne sont pas aptes à enchaîner trois parties de suite. Quelques changements seront effectués, mais le T1 et la direction n'ont pas envie de chambouler un peu plus l'équipe et de lancer des jeunes novices dans ce contexte. Evoqué mardi après la rencontre, le 4-4-2, schéma tactique dit propre à l'ADN Rouche, devrait être appliqué.