Dorian Dessoleil, l'inattendu départ d'une icône du Mambourg

Dorian Dessoleil, l'inattendu départ d'une icône du Mambourg
Photo: © photonews

Longtemps immuable, le vestiaire du Sporting Charleroi est depuis quelques mercatos bouleversé et même méconnaissable : Dorian Dessoleil était l'un des derniers mohicans.

Flashback et instant "perso" : en 2016-2017, jeune journaliste, j'ai le bonheur de suivre pour la première fois une équipe de manière hebdomadaire - le Sporting Charleroi. Je me rends au Mambourg toutes les deux semaines, apprenant à en apprécier certains personnages sur et en-dehors du terrain. Parmi eux, Dorian Dessoleil, déjà l'un des piliers du vestiaire zébré.

Les noms qui composent le RCSC à cette époque sont presque tous entrés dans le coeur des supporters, fleurons de "l'ère Mazzù", durant laquelle Charleroi a réussi ses premières ruées vers le top 6, disputé les Playoffs, rêvé de Coupe : Nicolas Penneteau, Clinton Mata, Javi Martos, Francis Nganga, Clément Tainmont, Cristophe Diandy, Cristian Benavente, Amara Baby, Damien Marcq, David Pollet, Mamadou Fall ... et, bien sûr, Dorian Dessoleil. Au fil des saisons, la stabilité du vestiaire carolo en devient une marque de fabrique, un point fort ... jusqu'à ce que le temps passe et qu'après le départ de Felice Mazzù, le ménage commence. 

Le Mambourg nostalgique 

Presque tous, un à un, ont quitté le Stade du Pays de Charleroi. L'été dernier encore, Stergos Marinos raccrochait les crampons, après que d'autres piliers comme Nganga et Martos aient tenté une ultime pige à l'étranger ; cet été, ce sont Cristophe Diandy (Mouscron), Nicolas Penneteau (Stade de Reims), Gaëtan Hendrickx (Deinze) et un Cristian Benavente dont le retour n'aura pas été une réussite qui disaient au revoir au Mambourg. Du groupe que j'ai observé à mon arrivée à Charleroi en tant que journaliste en herbe, ne restent désormais que trois hommes : Steeven Willems, Mamadou Fall et Chris Bedia (qui pourrait partir également). 

Les adieux de Penneteau, Diandy et Hendrickx ont déjà été émotionnels, tous trois ayant énormément amené au club. Mais là où le départ de Dorian Dessoleil fera bien plus mal aux supporters zébrés, c'est parce qu'il est, au contraire des trois autres, complètement inattendu : il fait partie de ces pertes regrettables que devait à l'époque subir le Sporting quand il était encore ce "petit" club en construction, qui ne pouvait refuser aucune offre. Le capi carolo paraissait inamovible, s'intégrant même au sein du nouveau Charleroi made in Still, plus technique. Mais les sirènes de l'Antwerp, de l'Europe, des ambitions de top 4 ont finalement eu raison de l'un des derniers clubmen de notre D1A, Charleroi n'ayant pas passé le palier tant espéré et que le Great Old a, lui, bel et bien franchi. Ce départ surprise en est une conséquence ... 

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