Le retour du covid : le calendrier ne sera pas une partie de plaisir

Le retour du covid : le calendrier ne sera pas une partie de plaisir

Dans pas mal de championnat, les supporters ont disparu, et certaines rencontres sont annulées... et donc reportées. Dans un calendrier chargé comme jamais, cela reste problématique.

En Jupiler Pro League on le sait, depuis la dernière journée de 2021, les rencontres sont désormais à huis clos jusqu’à la mi-janvier au plus tôt. En Eredivisie, c’est le cas depuis plusieurs semaines. En Bundesliga, la reprise se fera sans le moindre supporter alors qu’en France on a acté le retour des jauges dans les stades.

Si on lit ces lignes, on pourrait croire que nous sommes revenus en arrière dans les activités sportives, dont le football, et le but ici n’est pas de se demander si ces décisions sont correctes, mais surtout de voir l’incidence qu’elles vont avoir sur les clubs dans les prochaines semaines. Là encore, il faut dissocier deux choses : les matches reportés et les pertes économiques.

En Angleterre, où pas mal de rencontres ont été reportées, le problème sera vraiment dans l’élaboration du calendrier. Certaines équipes ont deux matches de moins, voir trois comme Leicester. Cela veut dire qu’à un moment-donné ou à un autre, ces rencontres devront êtres jouées, mais le calendrier est déjà bien rempli et cela pourrait poser problème.

Tout d’abord, il faut demander l’accord de l’UEFA pour disputer des matches pendant les semaines européennes (et en cas d’accord favorable, ces rencontres doivent être jouées en dehors des créneaux horaires prévus pour la Ligue des Champions, l’Europa League et la Conférence League, donc cela doit se jouer à 17h00 au plus tard). Mais pour Leicester, c’est vraiment un problème puisque les coéquipiers de Tielemans sont encore en course en Conférence League. Le problème sera la même en France où certains clubs ont déjà vus leurs rencontres reportées et cela semble continuer.

Pour les équipes qui jouent une nouvelle fois à huis clos, le problème est avant tout économique. Forcément, sans les supporters, les rentrées d’argent sont moindres, voir nulles. Certains clubs qui tirent la langue à la suite de la saison complète à huis clos ou qui viennent à peine de s’en sortir vont une nouvelle fois avoir les jambes qui tremblent. En football, l’argent est le nerf de la guerre tout le monde le sait.

On ne peut qu’espérer, pour un cas comme dans l’autre, qu’une courte 5ème vague et certainement pas une sixième. Sans cela, de mois compliqués s’annoncent pour le monde du football.

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