Red is Dead: Liverpool n'y arrive pas

Redaction
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Red is Dead: Liverpool n'y arrive pas

Face à un Leicester qu'on croyait moribond, Liverpool n'y est une fois de plus pas arrivé. Les Reds sont cinquièmes et pourraient même se faire dépasser par Manchester United. L'effet Klopp a vécu...

Drôle de bilan que celui de Liverpool ces dernières semaines: alors qu'ils ne semblent jamais autant à l'aise que dans les grands matchs, comme en témoignent les victoires face à Manchester City, Everton, Tottenham ou encore les bons nuls réalisés à Chelsea et Manchester United, les Reds perdent des points importants face aux "petites" équipes: défaite à domicile face à Swansea, en déplacement à Hull et à Leicester, match nul à Sunderland.

"Une irrégularité qui n'a aucun sens"

Jürgen Klopp le reconnaissait après la rencontre d'hier (3-1 à Leicester): "Notre irrégularité n'a aucun sens". Le problème est qu'elle est chronique chez beaucoup trop de joueurs censés être des cadres du noyau des Reds. Là où les autres équipes candidates au titre peuvent compter sur une individualité capable de faire la différence, Liverpool peine.

En pointe, d'abord: Chelsea a Diego Costa; Manchester City a Sergio Agüero et avait Gabriel Jesus; Tottenham a Harry Kane. Liverpool ne peut compter que sur Roberto Firmino, bon joueur certes mais acheté pour une somme (40 millions d'euros) qui ne reflète pas véritablement son niveau. Dans son ombre, Sturridge peine à confirmer et, hélas, Divock Origi, en feu pendant quelques semaines, est à nouveau dans le dur.

Quant au véritable facteur X de l'équipe, Coutinho, il a repris une de ses mauvaises habitudes: jouer sur courant alternatif. Alors qu'il est capable, dans un grand jour, de décider du cours d'un match, le Brésilien n'a pas encore paru assez régulier pour se hisser au niveau d'un Eden Hazard. Même constat pour un Sadio Mané inarrêtable quand tout tourne, mais en panne sèche quand son équipe galère...

On le sait, la défense des Reds est loin d'être imperméable et le style de jeu de Jürgen Klopp est particulièrement dépendant du rendement offensif de ses attaquants. Or si l'Allemand juge l'irrégularité de son équipe incompréhensible, il se trouve que ses cadres ont toujours été irréguliers. Parce qu'ils sont plus motivés par les grands rendez-vous que par les petits matchs? Difficile à dire. Mais une chose est sûre: cette saison, comme depuis longtemps, Liverpool n'y arrive pas. Et va même devoir redresser la barre pour aller chercher la Ligue des Champions...

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