Walfoot en Russie - 7 : Mighty mighty Belgium!

Florent Malice
Florent Malice depuis Moscou
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Walfoot en Russie - 7 : Mighty mighty Belgium!

Vous la sentez vous aussi, cette folie qui plane depuis hier? Les supporters tunisiens avaient beau être dix fois plus nombreux, Moscou était belge hier... Walfoot a fêté ça!

Alors que depuis notre arrivée, nous avions parfois l'impression de vivre une Coupe du Monde en Amérique du Sud, Moscou s'est enfin mise à l'heure belge en cette fin de semaine. Et ce même si les supporters tunisiens sont nettement plus nombreux (plusieurs dizaines de milliers)! 

Losada sous le maillot belge 

Pour lancer le match, comme le veut la tradition, les supporters, bien aidés par notre consultant Hernan Losada qui a endossé avec plaisir le maillot belge, ont disputé un match amical... qui restera probablement dans les mémoires de tous : jouer sur la Place Rouge avec la cathédrale Saint-Basile en fond, et qui plus est renverser le match de 2-4 à 5-4... Pas mal. On ignorait évidemment que les Diables en claqueraient cinq aussi le lendemain ! 

La preparty nous attend au soir, l'occasion pour nous de filmer et vivre ce chant qui doit nous emmener en finale : "Everywhere we go, people want to now, who we are, where we come from, so we tell them, we're from Belgium ! Mighty mighty Belgium!"

Une fanwalk de folie

Match à 15h oblige, je file pour 10h au stade du Spartak, si impressionnant avec son Spartacus géant accueillant les supporters. De bon matin, il fait déjà plus de 20°... 

De quoi vivre une fanwalk (qui démarre à 11h près du célèbre Théâtre Bolshoi) chaude comme la braise. Et ça tombe bien : les supporters le sont. Si à Sochi, l'ambiance était un peu aux vacances pour beaucoup de fans, cette fois, plus de doute : même en infériorité numérique, on nous entendra... Revivez ci-dessous la fanwalk, qui débute après quelques minutes de vidéo. 

Et pour que la fête soit totale, les Diables se mettront au diapason : un match de folie, cinq buts contre une Tunisie décevante et les huitièmes de finale qui se profilent. Les joueurs tempèrent notre enthousiasme : nous ne sommes encore nulle part. Ils ont raison. Mais que cela ne nous empêche pas de savourer... 

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