Interview Hugo Vidémont raconte la Lituanie : "Si on joue Tubize, on les bat"

Hugo Vidémont raconte la Lituanie : "Si on joue Tubize, on les bat"

Hugo Vidémont avait surpris son monde en optant pour la Lituanie l'été passé malgré des offres belges, qu'il n'a pas considéré aussi intéressantes que la possibilité de jouer le titre et l'Europe au Zalgiris Vilnius.

Pourtant, un an plus tard, aucun regret dans la voix d'Hugo Vidémont (27 ans), qui ne découvrait pas les pays de l'Est en quittant le Brabant pour la Lituanie. "Je connaissais bien la Pologne, j'avais vécu à Cracovie qui est une merveilleuse ville. On m'a dit le plus grand bien de Vilnius et je m'étais renseigné, je n'ai pas été déçu. Les infrastructures sont superbes, c'est une ville moderne dans laquelle il fait bon vivre. On s'y sent très bien avec ma famille", raconte l'ancien joueur de Tubize. 

Cela dit, si la vie en Lituanie est agréable, l'A-Lyga n'est pas des plus relevées. "Le Zalgiris Vilnius est le plus grand club balte. Le niveau est bon, je suis par exemple certain que si on joue Tubize, on gagne", nuance Vidémont. "Maintenant, le championnat est plus faible que la D1B, c'est certain, et la Lituanie n'est pas un pays de foot. C'est le basket, le sport-roi, ici. Le public est d'habitude présent au Zalgiris, au Suduva aussi, et nos infrastructures n'ont rien à envier aux clubs par lesquels je suis passé en termes de professionnalisme, mais pour le reste des équipes, c'est un cran en-dessous". 

Un drôle de championnat 

Après la D1B et son format à 8 clubs, Hugo Vidémont découvre le championnat lituanien et son format ... à 6 équipes. "Il y avait de solides écarts de niveau par le passé, des scores fleuves, et une équipe a été radiée pour trucage de matchs. La fédération a donc pris cette décision de limiter le championnat à 6 équipes, comme des Playoffs", nous explique l'ex-Tubizien. 

Les équipes s'affrontent donc 8 fois en temps normal, 6 suite à l'arrêt lié au coronavirus. "Bien sûr, c'est particulier. On joue toujours les mêmes adversaires. Comme il y a plus de confrontations directes, tout peut basculer très vite", souligne Vidémont, qui plaisante : "Je suis une courbe décroissante : 20 équipes en Ligue 2, 14 en Pologne, 8 en D1B, 6 ici ... Dans mon prochain club, ce sera un championnat à deux (rires)". 

Sous contrat jusqu'en 2021, Hugo Vidémont ne sait pas encore de quoi son avenir sera fait. "Je voyais ce championnat comme un tremplin pour repartir plus haut. Mais si nous sommes sacrés champions, ou si nous nous qualifions pour les poules de l'Europa League ... Je pourrais rester. On verra", conclut-il. 

 

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