"J'étais un petit merdeux" : Eden Hazard revient sur ses excès et ses séances de récupération...à la Eden

"J'étais un petit merdeux" : Eden Hazard revient sur ses excès et ses séances de récupération...à la Eden
Photo: © photonews

Eden Hazard a accordé un long entretien à France Football. Il y revient notamment sur son hygiène de vie, loin d'être en adéquation avec le sport de haut niveau.

Même durant sa carrière de joueur, Eden Hazard ne le cachait pas : il profitait de la vie, de son match, et c'est ce qui le rendait encore plus dangereux. Dans un entretien fleuve accordé à France Football, il confirme qu'il jouait dans un stade de 100 000 personnes comme dans son jardin.

Et ce, malgré tout ce que les autres pouvaient en penser en début de carrière : "Arriver avec une telle assurance, c’était mal vu, ça ne passait pas très bien. J’avais ce côté "je m’en fous", petit merdeux sur le terrain, mais, en dehors, j’étais respectueux. Je ne foutais pas la merde dans le vestiaire. Je rigolais avec tout le monde. Je ne pouvais pas me concentrer deux heures avant, sinon, après, je faisais n’importe quoi. J’ai essayé de faire dans l’autre sens, concentration, préparation, échauffement : je faisais de la merde sur le terrain, mais vraiment". 

Eden Hazard, le plaisir avant tout fou

La préparation physique, Eden n'en voulait pas non plus : "Après une rencontre, aller une heure dans le bain froid, non. Laissez-moi tranquille, avec mes potes, on rentre chez moi, on joue aux cartes, on boit une bière. Je joue deux heures avec mes fils dans le jardin. C’était ma récup. Si j’avais été comme Cristiano, c’est l’exemple, il y en a d’autres, j’aurais fait un burn-out"

Avant d'enchaîner : " La diététique, c'est nul, ça ne sert à rien. Enfin, c'est bien si tu veux jouer jusqu'à 40 ans. Je savais que ce ne serait pas mon cas. Un petit Ruinart blanc de blancs, il est tout le temps dans le frigo".

Mais il dément que c'est à cause de cela que son corps a fini par lâcher à son arrivée au Real Madrid : "Mon corps me fait payer toutes ces années où j’ai commencé tôt, charbonné sans quasiment jamais m’arrêter, tous les coups pris. Pas parce que j’ai mangé ci, ça. Je me le dis, je ne peux pas le prouver". 

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