"J'espère qu'il y a encore des jeunes qui vont pousser et qu'on va les garder pour longtemps"

"J'espère qu'il y a encore des jeunes qui vont pousser et qu'on va les garder pour longtemps"

Le coach d'Anderlecht peut compter sur de nombreux jeunes, et beaucoup d'entre eux affichent de belles promesses pour l'avenir.

Yari Verschaeren a reçu ce vendredi le numéro 10. Une belle marque de reconnaissance de la part du Sporting envers sa jeune pousse. 

"On avait déjà eu le cas de plusieurs joueurs qui demandaient de changer de numéro, ce n'était pas le cas de Yari. Mais cela nous arrive assez souvent que des joueurs demandent pour changer de numéro, et on essaye de trouver une logique. En y réflechissant, on peut pas toujours continuer à donner les numéros les plus enviables ; même si pour moi c'est juste symbolique", s'est exprimé Vincent Kompany ce vendredi en conférence de presse. 

"Mais si c'est important pour un joueur, on va pas le nier non plus. Dans mon noyau, sur 35 joueurs il y a plus de 20 joueurs qui viennent de Nerpeede, donc vous imaginez ? On essaye de trouver une logique pour justement donner cette transition à des joueurs. Je ne trouve pas que on devrait donner nécessairement un cadeau à un joueur même s'il a bien joué une ou deux années pour Anderlecht", a-t-il expliqué. "Si un joueur aide le club à long terme et fait partie des joueurs qui sont avec Anderlecht à long terme, je pense que c'est une bonne récompense."

Kompany le dit et le répète : il compte sur ses jeunes. Et il espère que ces derniers fassent partie de l'avenir du Sporting et des projets futurs de l'équipe. "On espère que Kana, El Hadj, Sardella, je peux encore en citer tant d'autres, Zeno Debast, Stroeykens, (...) et que d'autres vont pousser et qu'on les garde pour longtemps."

Créer une culture, un esprit de groupe

Kompany s'est également livré sur son coup de sang sur ses joueurs après un nul en octobre dernier, dévoilé dans la série documentaire "Mauves"

"Ce n'est pas question de se fâcher. En tant que coach on veut voir ressortir le maximum de l'équipe aussi. De sélectionner les meilleurs joueurs possibles pour chaque match. Je pense aussi qu'au-dessus de tout ça, il y a l'aspect de vouloir créer une culture, créer un groupe, vivre ensemble vers chaque match parce que le football reste un sport collectif. Et dans ce sens-là il faut établir des règles, créer une culture justement, une manière de se comprendre les uns les autres. Et je peux me fâcher sur certaines choses qui vont à l'encontre de cette culture. En général, si quelqu'un fait une erreur, et je le dis souvent si c'est une erreur honnête, moi je ne vais pas me fâcher sur quelqu'un parce qu'il commet une erreur humaine, une erreur où il s'est donné à 100 % et voilà ça arrive à tout le monde. A partir du moment où il est ouvert au dialogue, c'est le plus important, qu'on puisse dire ce qu'on pense. Par contre, s'il y a quelques choses qui sont commises et qui vont à l'encontre de certains accords qu'on a eu, dans l'émotion d'un match c'est pas toujours facile d'être aussi diplomatique que maintenant, 5 minutes après le coup de sifflet..."

"On met énormément de travail là-dedans, de sang et de sueur, parfois ça fonctionne et on est en extase, et quand ça ne fonctionne pas l'émotion est tout aussi forte", a-t-il confié. 

"Une saison est longue, on a besoin de tout le monde"

Il a également été questionné sur certains choix auxquels il a été et sera encore confronté quant à son onze de base, notamment dans la titularisation de Kristoffer Olsson ou de Majeed Ashimeru, qui sont en concurrence au milieu de terrain. "(Faire des choix) ça fait partie du métier. Je ne sais pas s'il faut nécessairement prendre du plaisir à le faire, mais il ne faut pas non plus tourner ça en flux d'émotions. Au bout du compte, ce n'est pas seulement une position où il y a une discussion à avoir par rapport aux joueurs. J'essaye d'avoir cette discussion pour le plus de positions possibles dans mon équipe. Une saison est longue, on a besoin de tout le monde. Cela a été la vérité déjà cette saison à plusieurs reprises que d'autres joueurs ont repris la relève. Je ne mens vraiment pas là-dessus, je le pense vraiment du fond du coeur : j'ai énormément confiance en tous les joueurs que j'aligne. Si je dois mettre dix joueurs différents par rapport à la semaine d'avant, je ne pense pas que vous m'avez entendu une seule fois chercher des excuses par rapport à un effectif affaibli ou à un joueur blessé ou malade. Si je dois jouer avec l'un ou l'autre, je fais confiance."

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