Ce sont les joueurs qui décident

Ce sont les joueurs qui décident

Les dernières rencontres de Nations League ont montré une chose : ce sont les joueurs qui créent l'histoire d'un match et d'une compétition.

La Nations League avait un but : remplacer les rencontres amicales par des duels officiels et un nouveau trophée au bout d’un Final Four. Même si derrière le but est aussi financier, l’idée de base pouvait être louable. Les nations affrontent en effet des adversaires qui ont normalement plus ou moins le même niveau et cela peut éviter des rencontres amicales folkloriques.

Après une première édition curieuse remportée par le Portugal, puis une seconde remplie d’espoir pour les Diables Rouges mais remportée par la France, voici la troisième, qui arrive comme un cheveu dans la soupe, un peu comme une claque en plein visage à 100 mètres de l’arrivée d’un marathon.

Les joueurs, Kevin De Bruyne en tête, le disent : cela commence à faire beaucoup de rencontres, surtout à l’aube d’une saison qui va débuter plus tôt qu’à l’accoutumée à cause de la Coupe du Monde hivernale entre deux raclettes. De plus, on ne va pas se mentir, entre certains qui sont au bout du rouleau et qui ne veulent pas se blesser, ceux qui pensent aux vacances et ceux qui ont la tête entre leurs oreillettes à la recherche d’un nouveau club, peu de joueurs pensent encore à cette Ligue des Nations.

Les résultats des grandes nations lors des premières rencontres le démontrent, et on sent même un peu de désinvolture, comme la France qui a aligné une équipe « bis » sur la pelouse de Split face à la Croatie.

La leçon qu’il faut tirer de tout cela, en plus d’écouter les joueurs, c’est qu’on pourrait faire un parallèle avec le cyclisme. On a beau ajouter 10 cols, monter 3 fois le Tourmalet sur la même journée, ce sont les coureurs qui font la course et qui décident de faire ou non les efforts. Et bien messieurs de l’UEFA, de la FIFA et autres décideurs, c’est pareil pour les footballeurs : ce sont eux qui décident ou non de tout donner pour faire des grands matches et ce n’est pas en agrandissant le calendrier et en donnant du football sans fin aux spectateurs que vous allez les intéresser. Si une Coupe du Monde tous les deux ans n’est pas utile, peut-être que 4 matches de Ligue des Nations début juin ne l’est pas non plus.

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