Felice Mazzù de retour à Charleroi : "Qu'est-ce que ça fait du bien d'être ici"

Felice Mazzù de retour à Charleroi : "Qu'est-ce que ça fait du bien d'être ici"
Photo: © photonews

Revoilà Felice Mazzù dans cette salle de presse du Mambourg qu'il connaît si bien. À la veille de partir en stage, le nouvel entraîneur du Sporting Charleroi s'est exprimé sur son retour au bercail.

Ses premiers mots sont un cri du coeur : "Qu'est-ce que ça fait du bien d'être ici", lance Felice Mazzù en conférence de presse ce vendredi. "Je retrouve un environnement qui m'a amené beaucoup de belles choses, dans un passé jovial et positif. Je retrouve l'ambiance familiale dont vous savez qu'elle m'est chère", se réjouit le nouveau coach des Zèbres, qui avait bien sûr dirigé le Sporting Charleroi de 2013 à 2019, glanant au passage un premier titre d'entraîneur de l'année. 

C'est ce décor familier qui l'a poussé à se remettre en selle, si tôt après ce qu'on peut appeler une grosse chute. "Je vais être honnête : si ce n'était pas la direction de Charleroi qui m'avait téléphoné, je ne suis pas sûr que j'aurais relevé un défi si vite après Anderlecht. J'ai accepté de suite parce que c'est la maison, c'est Charleroi. J'ai l'occasion d'être très près de mon papa, de ma famille. Ce sont tant d'éléments qui font que je n'ai pas hésité un instant", affirme Mazzù. "Surpris ? Je dirais que j'ai été content qu'ils pensent encore à moi. Cela veut dire que notre séparation s'était faite sur des sentiments positifs et c'est le plus important". 

Ce n'est certainement pas un échec d'être de retour à Charleroi 

Mais que reste-t-il du Felice de 2019, ou plutôt, à quel point le Felice de 2022 a-t-il évolué par rapport à l'époque ? "J'ai acquis de l'expérience...et des échecs. Même quand ils ne sont pas totalement de votre faute, les échecs doivent servir d'enseignement", reconnaît le coach carolo. "Mais je ne vois certainement pas cela comme un échec de revenir ici. Au vu de mon parcours qu vous connaissez tous, être entraîneur en D1 après un échec à Anderlecht est un luxe. J'ai la chance d'encore coacher en D1 après 11 ans. Beaucoup aimeraient être à ma place". 

Felice Mazzù, qui était parti par la grande porte et avec des rêves plein la tête en 2019 direction Genk, a depuis connu des désillusions, des hauts avec l'Union et des bas avec Genk comme Anderlecht. Le revoilà "chez lui", et cela lui suffit : "Il y a deux types d'entraîneurs dans la vie : ceux qui voient toujours plus loin, plus haut, qui veulent un plus grand club avec plus de moyens financiers. Et d'autres qui privilégient un projet de vie. Vous expérimentez diverses phases dans votre vie et parfois, vous vous rendez compte que ce que vous avez laissé derrière vous, ça vous manque", confesse l'entraîneur de 56 ans. "Le plus important est de me construire un projet de vie et ce projet de vie est à Charleroi. J'ai choisi d'être heureux et de me lever avec le sourire tous les matins". 

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