Les petits jeux mentaux commencent avant Anderlecht-USG : "Je suis content pour l'Union..."

Les petits jeux mentaux commencent avant Anderlecht-USG : "Je suis content pour l'Union..."

Brian Riemer a tenu sa conférence de presse deux jours avant l'un des matchs les plus importants, si pas le plus important de la saison. Il n'a pas voulu commenter la présence de Burgess, mais avait tout de même son avis sur la question.

La tension au sein des deux leaders de Pro League est palpable. Du côté de l'Union Saint-Gilloise, on a obtenu gain de cause dans le dossier Christian Burgess, mais après des semaines de frustration, on veut reprendre le contrôle. Et côté Anderlecht, la gifle à Bruges a remis tout le monde les pieds sur terre. 

"J'ai surtout réfléchi à comment remettre mon équipe sur de bons rails après ce match. Il faut se focaliser sur le prochain match, dès le lendemain d'une défaite", relativise Brian Riemer, qui a été très critiqué suite à cette défaite.

"C'est le football. Un jour vous êtes l'entraîneur de l'année parce que vos changements sont les bons, comme quand nous avons gagné à Bruges. Un autre, c'est différent", ironise le Danois.  "J'aurais été un héros si nous avions gagné là-bas, mais c'est comme ça". 

Burgess ? Ca "n'intéresse pas" Brian Riemer 

Anderlecht n'a pas battu l'Union depuis 9 rencontres, même si la série de défaites a enfin été stoppée lors du dernier match de la phase classique. "Je n'en tiens pas compte, car je n'étais pas entraîneur d'Anderlecht au début de cette série", souligne Riemer. "Mais je m'attends à une Union très motivée qui va nous mettre en difficulté".

Burgess Christian
© photonews

Ce sera également une Union Saint-Gilloise avec Christian Burgess. "Honnêtement, cette affaire ne m'intéresse pas. Je le dis avec tout le respect du monde pour le joueur et le club", assure Riemer. "Mais ce système belge de suspensions, d'appels, de seconds appels... C'est très compliqué". 

L'entraîneur du RSCA va ensuite répondre à Blessin, qui estime que l'Union a été désavantagée ces dernières semaines. "Ils se sentent désavantagés, volés ; je suis donc content pour eux que enfin, cette fois, ils aient eu gain de cause", conclut le Danois avec le sourire. Cynisme ou fair-play ? Chacun se fera son idée. 

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