Adrien Trebel parle de Julien Duranville : "Je suis très exigeant avec lui, mais il doit savoir que c'est pour son bien"

Adrien Trebel parle de Julien Duranville : "Je suis très exigeant avec lui, mais il doit savoir que c'est pour son bien"
Photo: © photonews

Revenu d'une lourde blessure à l'épaule au début du mois de novembre, le milieu de terrain de 31 ans, qui compte près de 200 matches en Jupiler Pro League à son actif, accompagne le jeune Julien Duranville au quotidien.

A l'aube de cette saison 2022-2023, un nouveau jeune joueur issu du centre de formation du Sporting d'Anderlecht est venu frapper à la porte de l'équipe première : Julien Duranville. Tout juste âgé de 16 ans, le jeune Bruxellois de naissance a déjà pris part à dix rencontres avec l'équipe première d'Anderlecht, toutes compétitions confondues. Après avoir inscrit son premier but en professionnel au début du mois de septembre (02/09) sur la pelouse du RWDM avec le RSCA Futures en Challenger Pro League, Duranville s'illustrait deux jours plus tard en faisant trembler les filets pour la première fois avec l'équipe première, sur la pelouse d'OHL.

Véritable diamant à polir, le jeune Ucclois, de manière bien évidemment logique, manque encore de répondant physique. Dans une interview accordée à RTL Sport dans le cadre des 1/8es de finale de la Croky Cup - Anderlecht se déplacera à Genk, ce mercredi -, l'un des leaders du vestiaire Anderlechtois, Adrien Trebel, a avoué porter une attention particulière au développement du jeune ailier droit.

"Je pense que Julien, c'est le futur de la Belgique. Il ne faut pas oublier qu'il n'a que 16 ans. Il a encore beaucoup à apprendre sur le plan physique, bien plus que sur le plan technique. Son corps n'est pas encore prêt pour jouer 90 minutes tous les week-ends. Il est très à l'écoute et travaille beaucoup avec le staff médical et le préparateur physique pour renforcer son corps au maximum."

"Il a déjà une certaine maturité. J'ai commencé à 18 ans, ce qui était déjà jeune. Aujourd'hui, un jeune de 16 ans peut devenir titulaire dans un club. Mais s'il pense qu'il peut uniquement jouer sur ses qualités, il n'y arrivera pas. C'est aussi mon rôle de grand-frère. Je suis là pour lui dire qu'il n'y a pas de petit soin ou d'exercice en trop. Tout ce qu'il fera va l'aider pour la suite. Je suis derrière lui tous les jours, je ne le lâche pas. Quand on est à la salle ou sur le terrain, je suis très exigeant avec lui. Il doit parfois se dire que je suis un peu chiant (sic.), mais il faut qu'il sache que c'est pour son bien et pas l'inverse."

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