Billet d'humeur Domenico Tedesco doit se demander où il est tombé...

Domenico Tedesco doit se demander où il est tombé...
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Bienvenue en Absurdie, Domenico. En quelques mois, Domenico Tedesco a vu le CEO et le président de l'Union Belge démissionner.

Coup de théâtre en mars dernier : alors que Domenico Tedesco doit encore faire ses grands débuts sur le banc des Diables Rouges et donne ses premières conférences de presse, l'Union Belge annonce...le licenciement de Peter Bossaert, CEO. En cause, un désaccord apparent concernant son salaire. 

Tedesco ne cachait pas sa surprise, surtout par rapport au timing de la chose - la veille du match de la Belgique en Suède. Bossaert était l'un des hommes derrière la venue du Germano-Italien à la tête des Diables, "un homme charmant avec qui c'était un plaisir de travailler". Derrière la diplomatie naturelle du sélectionneur, on sent un peu de déception. 

Bienvenue en Belgique

Quelques jours plus tard, nouveau coup de théâtre : Peter Bossaert...poursuit l'Union Belge en justice, estimant n'avoir commis aucune faute professionnelle. Ambiance. Et voilà que l'un des hommes derrière sa mise à l'écart, Peter Van den Bulck, président de l'Union Belge, a également remis sa démission après avoir été très critiqué en interne. 

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Ce départ parlera moins au grand public : Van den Bulck s'est à peine adressé au public depuis son arrivée, au contraire de Peter Bossaert qui était un homme de communication, présent sur la scène lors de la présentation à Tubize de Frank Vercauteren et Domenico Tedesco.

Mais sa "démission forcée" prouve que les choses restent instables en coulisses au sein du football belge, alors qu'elles semblaient enfin revenues au beau fixe sur le plan sportif. Au moins, cette fois, ce rififi au sommet de l'Union Belge n'interfère pas directement avec le travail de Tedesco, qui dévoilera sa sélection dans un peu plus de deux semaines. 

On ne peut qu'espérer que rapidement, la Royal Belgian FA travaillera à un peu plus de stabilité en son sein, afin de ne pas devenir un "Anderlecht-bis" où les têtes tombent les unes après les autres. Car si Vercauteren et Tedesco ne se soucient certainement pas de tout ça, le "bruit de fond" peut finir par devenir assourdissant...et le sélectionneur par se demander où il est tombé. 

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