Historiquement opposé aux investisseurs extérieurs, ce club belge pourrait finalement faire volte-face

Historiquement opposé aux investisseurs extérieurs, ce club belge pourrait finalement faire volte-face
Photo: © photonews

Le KRC Genk est le dernier club professionnel belge à se décliner sous la forme juridique d'une ASBL. La situation pourrait cependant changer prochainement.

La réalité économique rattrappe tout doucement l'ensemble du football belge. Peter Croonen, président du KRC Genk, a expliqué dans les colonnes de Het Belang Van Limburg qu'il envisageait de s'ouvrir à des investisseurs étrangers. 

"En tant que conseil d'administration, nous avons reçu un mandat de l'assemblée générale du club pour un exercice stratégique. Dans le cadre de cet exercice, nous déterminerons si nous ne pouvons pas lever des capitaux externes", a-t-il expliqué. 

Genk ouvert aux investisseurs ? 

Sans rentrer dans les détails juridiques, Genk pense principalement à un modèle allemand, c'est-à-dire que Genk reste responsable de son propre club, mais dans le cadre d'une organisation plus importante structurellement parlant. Le capital externe pourrait, par exemple, être utilisé pour rénover le stade, la Cegeka Arena. L'économiste du sport Thomas Peeters a expliqué pourquoi un modèle allemand pourrait convenir.

"Il ne s'agit pas tant d'accueillir plus de monde - Genk a certainement un public suffisamment stable pour être compétitif en Belgique - que d'amener les visiteurs à dépenser plus d'argent dans le stade. C'est le problème de l'association sans but lucratif : pour autofinancer une telle chose, il faut des excédents presque en permanence. Dans le football, c'est très difficile, en raison de la pression de la concurrence des prix", a déclaré Peeters.

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