La décennie historique des Diables, épisode 5 : One, two, three, viva Fellaini

La décennie historique des Diables, épisode 5 : One, two, three, viva Fellaini

En cette période d'abstinence footballistique, Walfoot a décidé de revenir sur la dernière décennie des Diables Rouges. De l'enfer aux portes du paradis, les Diables nous ont fait vibrer durant les dix dernières années. Retour sur ces matchs qui leur ont permis de rentrer dans l'histoire du football belge.

Enfin, nous y sommes : 12 ans sa dernière participation à une grande compétition, la Belgique débute le Mondial 2014 au terme d'une superbe campagne qualificative (8 victoires, 2 nuls) et, déjà, avec un beau statut d'outsider. Comme un symbole, c'est au Brésil que recommence la grande aventure belge au Coupe du Monde : Brésil 2014, après la défaite douloureuse contre le Brésil en 2002. Et pour entamer ce nouveau chapitre, un adversaire à portée dans un groupe à portée : l'Algérie, le mardi 17 juin à Belo Horizonte.

 Les pieds dans le tapis ? Non, grâce à Fellaini 

Est-ce l'importance du moment qui paralyse les Diables Rouges ? Toujours est-il que l'entame de match est pénible face à des Algériens organisés ... et qui profitent d'une grossière erreur de Jan Vertonghen dans le rectangle pour prendre l'avantage sur penalty via Feghouli (1-0, 25e). Kevin De Bruyne cuit au soleil brésilien, Mousa Dembélé passe au travers et Marc Wilmots n'a pas le choix : il doit remonter les manches de sa culte chemise pour tenter un coup. 

Et à l'époque déjà, les ouvre-boîtes ont un nom : Marouane Fellaini et Dries Mertens, qui remplacent Mousa Dembélé et Nacer Chadli. Sur l'un des premiers excellents ballons de KDB, Big Mo place cette tête déjà culte (70e, 1-1), qui frappera encore à l'avenir dans des circonstances encore plus chaudes. Les supporters adverses chantaient "one, two, three, viva l'Algérie" ; toute la Belgique répond "one, two, three, viva Fellaini". 

Pourtant, le jeu belge n'est pas flamboyant ; tout le monde voit que cette équipe a du travail pour devenir le candidat à la victoire finale dont beaucoup lui voient, à terme, le potentiel. Mais les derniers relents de trac sont ébroués par les Diables, qui prennent l'ascendant : Dries Mertens plante la banderille finale (2-1, 80e), qui évite de se prendre les pieds dans le tapis d'entrée de jeu. Autre fait marquant du match : les premières minutes en match officiel de Divock Origi, la surprise du chef Wilmots - qui nous libérera également quelques jours plus tard à la 88e minute contre la Russie. 

La Belgique peut célébrer : elle a fait son retour dans la cour des grands, enfin. Non, la forme n'y était pas, mais la communion nationale suite à cette victoire prouve encore que Marc Wilmots, même ses critiques les plus virulents le reconnaîtront, a réussi quelque chose de grand - ramener l'union derrière une sélection qu'on imagine mal, à l'avenir, ne plus atteindre de phase finale. 

Quatre ans plus tard, ce sera avec un tout autre statut que les Diables Rouges arriveront en Russie, statut qu'ils assumeront presque jusqu'au bout. Mais c'est un autre chapitre de l'histoire ... 

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