L'Antwerp confirme qu'Anderlecht est toujours malade

Florent Malice
Florent Malice depuis le Bosuil
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L'Antwerp confirme qu'Anderlecht est toujours malade

Après une première période sans grande intensité, l'Antwerp a fini par prendre le dessus sur un Anderlecht qui a décidément de gros soucis dans à peu près tous les compartiments du jeu.

Il y avait une sacrée opération à faire dans le haut de tableau ce dimanche en Pro League : Malines, Charleroi, Bruges, Charleroi, Eupen, tous ont perdu des points et le vainqueur de ce soir au Bosuil prendrait tout bonnement la troisième place au classement, derrière le Club et ses 27 points. Malheur au vaincu ? C'est surtout vrai pour Anderlecht, qui verrait son adversaire du jour s'envoler, mais les deux équipes se jaugent très clairement d'entrée de jeu. 

L'Antwerp, de son côté, prend lentement ses marques mais peut vite compter sur un Radja Nainggolan par lequel tous les ballons passent et qui distribue, notamment vers la droite où Manuel Benson multiplie les incursions. Le côté droit d'Anderlecht,  en l'absence de Murillo, est occupé par un Killian Sardella qui joue gros et s'avère bien mieux qu'une solution de fortune - le jeune produit de Neerpede éteint globalement Balikwisha. 

Offensivement, c'est moins brillant pour le RSCA : Verschaeren est en jambes, El-Hadj beaucoup moins, comme le duo Zirkzee-Kouamé, dont la complémentarité reste à prouver. Il faut attendre la 28e pour une première réelle frappe au but, et elle est signée Nainggolan : en seconde ligne sur un corner, l'ex-Diable fait trembler la barre d'un missile flashé à 113 km/h. Butez, lui, ne doit capter qu'une molle frappe d'Aït El-Hadj. Le match est très pauvre en occasions et en rythme, mais le niveau technique y reste appréciable, y compris défensivement comme lorsque Wesley Hoedt sort un tacle glissé parfait pour empêcher Frey de filer au but (37e).

Le néant offensif du RSCA 

La première grosse occasion anderlechtoise, il faut attendre le retour des vestiaires pour la voir : Christian Kouamé se retourne bien devant le rectangle et sert Anouar Aït El-Hadj plutôt que de frapper, et Jean Butez doit s'interposer en coupant bien l'angle (48e). La réponse est immédiate quand Michaël Frey envoie une demi-volée dans le petit filet, faisant exploser un Bosuil trompé par une illusion d'optique. Offensivement, l'Antwerp est dans son match, Pierre Dwomoh et ses 17 ans amenant notamment une belle présence ; Kouamé manque une tête à bout portant et dans la foulée, c'est la punition quand Alhasan Yusuf est à la réception d'un service de Frey dans le petit rectangle (64e, 1-0). 

L'entrée de Benito Raman, qui a le mérite de se démener, ne permet pas à Anderlecht d'être plus dangereux et l'Antwerp prend une mainmise totale sur la rencontre. Dans un match où les occasions sont si rares, le premier à ouvrir prend un avantage psychologique énorme. Jusqu'à l'ultime coup de banderille : alors que le Great Old continue d'attaquer, Harwood-Bellis va à la faute sur Michaël Frey. Le Suisse doit d'abord s'incliner devant Van Crombrugge qui, statistiquement, arrête son second penalty en deux matchs, mais ne peut rien faire sur le second ballon que Frey met bien au fond (81e, 2-0). 

Inefficace (alors que les occasions se multiplient sans succès en fin de match, notamment via Amuzu qui loupe l'immanquable) et peu complémentaire offensivement, absent au milieu de terrain et fautif défensivement : cet Anderlecht-là a décidément du travail et ce alors qu'on le trouvait paradoxalement en progrès quand il parvenait à combiner ces dernières semaines. Comme un tout capable par moments de fonctionner sans ses parties. L'Antwerp, de son côté, dépasse le Club de Bruges et est l'équipe de D1A comptant le plus de victoires (8), derrière l'intouchable Union (10) ....

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