Kompany et Anderlecht à la peine : "La pression, c'est un privilège"

Florent Malice
Florent Malice depuis le Lotto Park
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Kompany et Anderlecht à la peine : "La pression, c'est un privilège"
Photo: © photonews

Anderlecht n'a pas rebondi : deux points à nouveau perdus à domicile face à Courtrai, et une situation qui devient de plus en plus compliquée pour Kompany.

Vincent Kompany tentait de rester positif après une nouvelle contre-performance de ses joueurs face au KV Courtrai : "Nous nous sommes créés des occasions, nous avons même été très dangereux à certains moments, mais le résultat n'est à nouveau pas là. La rencontre se décide sur l'efficacité dans les deux rectangles", regrette le coach du RSCA. Sur ça, et sur ce qu'il nommera pudiquement "des faits de match", comme le carton rouge de Benito Raman. 

"Ca ne me fait pas rire, ce carton rouge, bien sûr, mais je ne veux pas réagir dans l'émotion et je ne vais surtout pas accabler un de mes joueurs", se contente de déclarer Kompany. 

Des attentes qu'il comprend bien 

Sans surprise, le Lotto Park a copieusement hué ses joueurs à la fin de la rencontre. "Je suis ici depuis mes 6 ans, j'ai une petite idée des attentes. Mais je ne peux pas contrôler ces choses, je ne peux contrôler que le football de mon équipe. Nos responsabilités, il faudra les prendre sur le terrain", estime Vincent Kompany, qui a ensuite évoqué la pression autour de son poste. 

"La pression, je suis devenu entraîneur pour la ressentir. C'est un privilège", affirme-t-il. "Il y aura toujours des périodes lors desquelles il faudra se remettre en question. Mon implication restera la même et je ne vais pas devenir un coach amer, comme je l'ai dit. Je suis déçu pour mes joueurs, qui se donnent à fond. Les résultats ne sont pas là, mais l'implication y est sans aucun doute".

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