Première mi-temps catastrophique, expulsion idiote : Anderlecht cale encore contre Courtrai

Florent Malice
Florent Malice depuis le Lotto Park
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Première mi-temps catastrophique, expulsion idiote : Anderlecht cale encore contre Courtrai

Anderlecht s'est, encore une fois, mis en grande difficulté tout seul contre Courtrai, se retrouvant à dix à l'heure de jeu. L'expulsion de Raman a stoppé net ce qui semblait être un bon retour dans le match.

"Je ne veux plus voir un match comme à l'Antwerp" : Vincent Kompany était clair avant cet Anderlecht-Courtrai, et il a visiblement tiré des leçons de cet échec. Joshua Zirkzee, qui écartait timidement cette idée en après-match il y a quelques semaines, est placé en 10, derrière Kouamé et Raman, tandis que Majeed Ashimeru doit venir renforcer un milieu où Olsson et Cullen paraissent de moins en moins complémentaires. Lisandro Magallan, lui, profite ... d'un cas-contact de Taylor Harwood-Bellis pour décrocher sa première titularisation en championnat. 

Du neuf, mais rien de neuf 

Bref : du neuf pour le retour de Karim Belhocine au Lotto Park, avec un KV Courtrai qui n'a l'air de rien plus connu la défaite depuis un bon mois et son déplacement à Bruges. Rapidement, une connexion se forme entre Kristoffer Olsson et Sergio Gomez, souvent lancé à gauche d'où il multipliera les centres, souvent pour personne - le comble quand il ya trois 9 sur le terrain. Sainsbury ne profite quant à lui pas d'un centre, gêné par Vandendriessche (7e). 

Zirkzee bouge beaucoup entre les lignes, tente des décalages mais les courses de Raman sont à contre-temps et Kouamé, lui, est invisible. Cullen tente une frappe maladroite, Olsson ne tente strictement rien,  et Benito Raman s'offre un gros loupé de la tête, seul entre les deux axiaux flandriens (30e). Courtrai ne se paie pas ce luxe : Gueye, lui, met sa tête au fond sur la première occasion du KVK (0-1, 35e). 

Bref : jusque là, on ne prend pas les mêmes, mais on recommence. Le Lotto Park siffle copieusement, devant 11 joueurs non-issus de Neerpede, une première depuis ... 2012 qui n'incite pas à l'indulgence. Olsson tente quelques frappes trop molles, et la plus grosse occasion anderlechtoise viendra d'une demi-volée de Josh Cullen de l'extérieur du rectangle, de peu à côté (44e). 

L'immaturité n'a pas d'âge 

La seconde période est lancée par un homme : Benito Raman, intenable dès sa remontée sur le terrain et qui force d'abord Sainsbury à faire trembler sa propre barre (47e), avant d'ensuite perdre son face-à-face avec Marko Ilic (48e). Le même Ilic se troue ensuite, permettant à Magallan d'après le speaker, Sainsbury contre son camp d'après les statistiques, de faire 1-1. 

Et si on a jusque là vu le meilleur de Raman dans cette deuxième mi-temps, le pire apparaîtra peu après : lors d'une échauffourée avec Faïz Selemani, l'Anderlechtois feint un coup de tête vers son adversaire, qui en rajoute bien sûr six couches en se roulant au sol. Qu'à cela ne tienne, la vidéo confirme le geste complètement stupide, et le fait que l'immaturité ne dépend pas de l'âge - Raman, 27 ans, est exclu pour une gaminerie (58e). 

Pour la troisième (!) fois en sept matchs, Anderlecht est à dix. Kompany ne ferme pas pour autant le jeu, faisant immédiatement entrer Amuzu. Côté courtraisien, Selemani tente et provoque, sans succès ; Amuzu envoie une frappe à des lieues du but sur un coup-franc pourtant dangereux (71e). Anderlecht stagne, tout le stade réclame Yari Verschaeren, dont on comprend mal qu'il n'ait pas commencé dans ce système qui fait la part belle à un 10. 

Retour à la routine 

Verschaeren monte et le KVK, manquant clairement de jus, s'arqueboute devant son but en laissant les vagues mauves déferler. Cullen place une offrande de Gomez au-dessus (78e), Zirkzee s'offre un joli solo qui termine dans le petit filet (83e) et un centre encore venu de la gauche passe devant tout le monde (84e). C'est ensuite Verschaeren qui voit Ilic s'interposer (86e). Mbayo part seul en contre et sert Fixelles, qui frappe au-dessus (87e). 

Courtrai, conscient qu'il faut se réveiller un peu pour éviter une défaite qui serait un sacré gâchis, réplique : Selemani enroule et force Van Crombrugge à l'arrêt (88e), Alioui place sa tête un fifrelin à côté (89e). Un dernier coup-franc au bout des six minutes d'arrêt de jeu est très mal donné par Sergio Gomez, pourtant l'un des meilleurs anderlechtois, comme un symbole : la victoire contre le Beerschot est oubliée, la routine des mauvais résultats a bien repris au Lotto Park ... 

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