La justice italienne enquêterait sur des transferts douteux

La justice italienne enquêterait sur des transferts douteux
Photo: © photonews

Le football italien est touché depuis plusieurs années par le phénomène des faux-échanges, soit l'opération réalisée entre deux clubs consistant à se vendre et s'acheter chacun un joueur. Peu d'argent est versé, mais les plus-values sont directement comptabilisées.

Selon un article de Sport/foot Magazine, l'enquête visant l'Inter de Milan quant à ces pratiques frauduleuses s'est élargie ce mardi : de nouveaux documents auraient été saisis au siège de la Fédération italienne de football. 

Cette opération s'incrit dans le cadre d'investigations débutées fin 2021 par la justice transalpine. L'Inter de Milan avait alors fourni des documents relatifs à la cession de plusieurs joueurs entre 2017 et 2019. Le club lombard avait ajouté que la justice voulait vérifier la régularité quant à la comptabilisation de ces plus-values. 

Une autre enquête avait également été ouverte, celle-ci relative à la Juventus de Turin. Les dirigeants de la Vieille Dame ont été soupconnés d'avoir communiqué de fausses informations aux investisseurs et d'avoir produit des fausses factures. La Gazetta dello Sport relatait d'ailleurs que la police italienne avait perquisitionné le centre d'entraînement de la Juventus et les bureaux de ses dirigeants, sur ordre du procureur de la République. L'échange Arthur Melo - Pjanic avait défrayé la chronique et mis en évidence la problématique des faux-échanges, pratique pourtant légale.

Dans le cas de l'Inter, les faux-échanges soupconnés seraient notamment ceux d'Ionut Radu ou d'Andrea Pinamonti (actuellement prêté à Empoli) dans le cadre d'échanges avec le Genoa, selon Ansa.

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