Quelque chose a mis Brian Riemer en colère en première période à Anderlecht

Quelque chose a mis Brian Riemer en colère en première période à Anderlecht
Photo: © photonews

Que s'est-il passé dans le vestiaire d'Anderlecht à la mi-temps ? Brian Riemer a probablement remotivé ses troupes, car il n'était pas ravi du spectacle.

Rarement cette saison Anderlecht aura été à ce point bipolaire que ce dimanche contre Saint-Trond. Après 45 minutes, le stade était furieux, et on se demandait bien comment les Mauve & Blanc allaient relancer la machine. Et à la 55e, le match était tué. La seconde période anderlechtoise a été l'une des meilleures de la saison. 

Brian Riemer nuance un peu le constat. "Saint-Trond est une équipe très difficile à jouer. Nous n'avions pas mal commencé la rencontre, mais nous encaissons sur cette malheureuse erreur, et les joueurs se retrouvent sous pression", regrette-t-il. "Nous avons totalement perdu notre plan de jeu, le pressing a disparu, et face à une si bonne équipe, ça ne pardonne pas". 

Pourquoi Riemer était furieux 

Puis, magie : Anderlecht est transfiguré au retour des vestiaires. "Je dirais surtout que nous sommes revenus au plan initial. On voulait que Yari puisse bouger entre les lignes, et cela manquait également d'un premier relanceur qui vienne chercher le ballon chez Zeno", détaille Riemer. "J'étais en colère, oui, mais surtout pour une raison : je voulais voir des joueurs qui me montrent qu'ils veulent le ballon". 

Je veux voir des joueurs qui prennent leurs responsabilités et ont confiance en eux 

Pour le Danois, le RSCA manquait surtout de personnalité. "Trop de joueurs se cachaient et ne prenaient pas leurs responsabilités. Et c'est un effet domino, quand l'un commence, tous suivent. Pas seulement les jeunes", souligne-t-il. "Je veux des joueurs qui ont confiance en eux, quitte à faire des erreurs. Je ne blâmerai jamais un joueur qui, comme Kristian (Arnstad), fait une erreur, ça arrive. Mais je veux que mes 11 joueurs se sentent impliqués dans le jeu. J'aurais aimé voir cela plus tôt". 

La pression du public, également, était très forte. "On connaît le public d'Anderlecht, très exigeant", sourit Brian Riemer. "Mais j'étais fier de notre réaction. Si vous voulez évoluer au plus haut niveau, et mon ami ici peut vous le confirmer (il pointe alors Thorsten Fink, 150 matchs pour le Bayern Munich), vous devez pouvoir gérer cela". 

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